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dimanche 10 avril 2016

Chapitre 11 : Pourquoi tant de haine ?

J’ai choisi le titre de ce chapitre car j’ai toujours été fan du dessinateur Edika que j’ai découvert étant jeune dans la revue Fluide Glacial, le « journal d'umour et bandessinées ». Il utilisait souvent cette question : « Pourquoi tant de haine ? » dans ses bandes dessinées… Ça, c’est pour la première raison.

La fin janvier est passée, et nous nous enfonçons dans un mois de février des plus tristes durant lequel je n’ai jamais vu autant de pluie tomber… J’attends toujours d’accéder à mon terrain…

J’envoie un mail un peu plus insistant à LP Promotion. Sous cette (petite) pression, on m’annonce la possibilité de laisser intervenir mon constructeur à condition qu’il annonce son planning. Aucune hésitation de mon conducteur de travaux qui refuse catégoriquement toute intervention tant qu’il n’aura pas un accès total au terrain. Tout juste acceptera-t-il de le faire s’il ne manque plus au lotisseur qu’à réaliser les travaux de voirie.

Je comprends bien la position d’Oc Résidences qui me parait justifiée, et que je communique au lotisseur qui se met en silence radio… Plus de nouvelles… Plus rien… Et surtout, je n’ai toujours aucune date pour démarrer mon propre chantier.

Avec 2 projets de construction à mon actif, je croyais avoir tout vu. Je savais qu’on pouvait faire face à de nombreux problèmes avec la construction d’une maison… Mais jamais je n’aurais pensé que les problèmes pouvaient commencer avant même d’avoir un accès au terrain : et depuis fin 2014, alors que j’ai dû renoncer à un premier achat (voir les chapitres précédents), je n’arrive pas plus à démarrer mon chantier avec celui-ci !

Alors je pose la question : Pourquoi tant de haine ?

Situation de blocage

Le 13 février 2016, devant une situation totalement immobile depuis près de 1 mois et demi, c’est parti : j’envoie mon premier courrier en recommandé avec accusé de réception. Il fallait bien que cela arrive, mais je n’imaginais pas ça du tout à ce stade alors que rien n’a encore démarré ! Et justement, c’est bien là le cœur du problème : rien ne peut démarrer !

Les courriers recommandés ont cela de bien qu’ils provoquent souvent des réactions.  
 
C’est ainsi que le 15 février, LP Promotion me contacte :
  1. pour m’indiquer que je peux démarrer mes travaux quand je veux,
  2. pour me confirmer qu’il ne reste que les travaux de voirie à terminer…
Las…

Cette information est évidemment fausse : le géomètre promis depuis des semaines n’est toujours pas passé. Dans ces conditions, comment puis-je envisager de démarrer la construction d’une maison dans un lotissement, surtout quand la dite construction doit être alignée sur une des bordures du terrain ? Encore un professionnel (le géomètre) qui est payé au lance-pierre, ou qui a ses factures bloquées…

Les jours continuent de défiler…

20 février, toujours pas de nouvelle du géomètre…

26 février… Rien… Rien… Rien… Tellement rien que je décide d’envoyer un ultimatum à LP Promotion car cela commence à bien faire.

Ha ! Si ! Quelque chose a bougé : un chantier sur un terrain limitrophe du mien a démarré… Ça sent le putsch ! Le seul souci est que ce chantier a démarré sans panneau d’affichage, sans bornage, et en laissant un énorme tas de terre entre nos deux terrains : pratique pour le géomètre… Enfin, s’il passe un jour. 
 
C’est sur ces constats que je laisse au lotisseur jusqu’au 5 mars pour me donner des réponses satisfaisantes avant que je n’active ma protection juridique.

Et ce que j’attends, ce sont des dates fermes pour l'intervention du géomètre, et le démarrage de mon chantier. J’attends également la confirmation, à titre de dédommagement, qu’ils prendront en charge mon loyer depuis l’acquisition de mon terrain jusqu’à la date à laquelle j’y aurai effectivement accès.

Le 29 février, je reçois une réponse que je qualifierai de dilatoire, et malheureusement, je commence à avoir l’habitude : le directeur ET le responsable du programme sont en congés, et, de fait, je n’aurai pas de réponse avant le 7 mars. Bien que je trouve cette réponse non satisfaisante, j’accepte de repousser mon ultimatum d’une semaine au 11 mars.


… Le temps passe…


Bien entendu, mais vous vous en doutiez, nous arrivons au 11 mars, dernier jour de l’ultimatum… Et dans le règne du grand n’importe quoi, cette journée est pas mal en son genre…

Il est 16 heures ce jour-là quand j’estime avoir assez attendu : sans aucune nouvelle du lotisseur, je décide de contacter à tour de rôle :
  • Le géomètre qui s’occupe du lotissement pour savoir pourquoi il n‘intervient pas.
  • La mairie pour savoir pourquoi des chantiers peuvent démarrer sur des terrains non bornés, et pourquoi le lotisseur a tant de retard.

Il est 17 heures quand je contacte mon assistance juridique. Vous ne le savez peut-être pas, mais vous devez avoir ce service avec votre contrat d’assurance multirisque habitation. C’est très pratique pour éviter de faire n’importe quoi. Suite à l’exposé de mon problème par téléphone, ils décident directement de transférer ma demande au service juridique qui va reprendre contact rapidement avec moi.

17h30… Le lotisseur m’appelle. Une conversation d’une bonne demi-heure avec le responsable du programme qui m’explique enfin les problèmes auxquels ils ont été confrontés avec les intempéries de l’hiver, notamment un effondrement du bassin à orage, et la voirie instable. Je vous passe les détails, mais le sous-sol est composé de poches de sable qui n’ont pas résisté à la pluie abondante.  
 
Je m’étonne juste qu’ils aient eu l’air de découvrir ces poches de sable aussi tardivement : mon constructeur a consulté l’étude de sol obligatoire faite dans l’ensemble du lotissement. Il n’a fallu que 30 secondes pour qu’il me dise que le sous-sol était de mauvaise qualité.

Le résultat est, pour ce qui me concerne directement, qu’ils vont achever les travaux d’aménagement en semaine 15, et que je pourrai démarrer mon chantier aussitôt après. Tout ceci m’amène après le 15 avril : 3 mois et demi de retard.

La conséquence de ce résultat est que je suis plutôt en colère contre eux, et que je ne compte pas en rester là : dans la mesure où je paye un loyer tous les mois en attendant ma nouvelle maison, je confirme ma demande de dédommagement pour le temps écoulé entre la signature de l’acte authentique, et la date à laquelle je pourrai réellement entamer mes travaux.

Une semaine plus tard, le lotisseur m’annonce qu’un protocole d’accord va m’être envoyé par courrier. Je le recevrai encore une semaine plus tard… Et je le refuserai car il ne me convient absolument pas : non seulement j’ai l’impression qu’ils ne m’ont pas écouté, et je ne fais pas l’aumône. A l’heure à laquelle je rédige ces lignes, le litige n’est toujours pas réglé : je privilégie un règlement amiable, mais il me semble de plus en plus probable que je vais aller consulter mon avocat. D’autant que l’assistance juridique m’a informé entre temps par courrier qu’elle prenait en charge les frais de consultation.

Si jamais vous gérez des clients et des projets pour eux, et que vous voulez conserver votre crédibilité, mon conseil sera simple : ne laissez jamais pourrir une situation compliquée, et communiquez. Ça n’accélérera pas forcément la résolution de votre problème initial, mais ça vous évitera d’en avoir de nouveaux.

Le bout du tunnel…

Le 18 mars, le lotisseur m’annonce pour la énième fois que le géomètre va passer la semaine suivante… Je suis devenu comme Saint Thomas : je ne crois que ce que je vois !

C’est pourquoi le 25 mars, je vois comme un miracle ce qui n’est finalement que normal : le géomètre est passé… Alléluia ! 
 
Avec tous les problèmes passés, je compte vérifier le week-end qui suit le métré entre les différentes bornes : on n’est jamais trop prudent ! 
 
Ce que je fais et, mis à part le tas de terre de la construction voisine que vous pouvez voir ci-dessous, tout est correct.

Vue générale du terrain et du bornage à partir de l’entrée, et du chantier démarré sur le terrain limitrophe
Le terrain et son bornage vus à partir de l’entrée, avec le chantier limitrophe

Vue du bornage fait par le géomètre et du tas de terre issu du chantier limitrophe, à cheval sur les 2 terrains
Vue rapprochée du bornage aligné avec le chemin d’accès, et borne angle intérieur chemin

Vue de l’arrière du bornage fait par le géomètre et du tas de terre issu du chantier limitrophe, à cheval sur les 2 terrains
Vue de l’arrière du bornage aligné avec le chemin d’accès, et borne angle intérieur chemin

Bien que toujours en attente de la date de mise à disposition définitive, je préviens Oc Résidences qu’ils peuvent s’apprêter à démarrer le chantier : comme je suis persuadé que LP Promotion va attendre la fin de la semaine 15, j’indique à mon constructeur qu’ils pourront vraisemblablement démarrer à partir du 18 avril.

Le 7 avril, un mail de la part du lotisseur m’apprend que « La livraison de mon terrain aura lieu vendredi 15 avril 2016 à 9h ». Oui, oui, c’est bien le dernier jour de la semaine 15 !

Le 8 avril, mon constructeur me confirme que mon chantier démarrera le 18 avril : rendez-vous est pris sur le terrain à 8h00. J’y serai !

samedi 19 mars 2016

Chapitre 10 : L’éloge de la lenteur…

Une (presque) dernière étape avant de démarrer le chantier…

On est le 23 décembre 2015, et maintenant que j’ai obtenu mon permis de construire, il me faut passer chez le notaire pour la signature de l’acte définitif… Avant la fin de l’année si je veux bénéficier de la toute petite remise proposée par LP Promotion. Ce n’est évidemment pas un cadeau gratuit, puisque cette remise est consentie en échange de mon accord de ne pas remettre sur le tapi cette histoire de pompe de relevage des eaux.

Un rendez-vous de principe avait été pris le 28 décembre et normalement, ça peut passer… Il se trouve que j’avais choisi une banque en ligne pour stocker mes fonds qui devraient être disponibles rapidement, et la semaine précédente, j’avais procédé à l’enregistrement du Relevé d’Identité Bancaire (RIB) du Notaire pour pouvoir faire un virement le moment venu.

L’une des caractéristiques des banques en ligne, c’est la rapidité d’action d’une part, et la possibilité de tout faire par internet d’autre part : tout est parfait !

Et oui, mais voilà… Ce serait trop simple : les fonds censés être disponibles immédiatement sur un Compte sur Livret ne le sont pas, car je ne peux pas débloquer plus de 25.000€ par internet…

Qu’à cela ne tienne, je téléphone directement à cette banque… Pas de chance encore une fois, les opérations par téléphone sont limitées à 50.000€, et je ne peux pas demander un virement vers un compte qui ne m’appartient pas ! Oui, c’est vrai, le compte du notaire ne m’appartient pas !!!

Alors là, je crois que je suis en plein cauchemar, dans une pure histoire Kafkaïenne !

Il me faut effectuer une demande par courrier. Pas par mail, ni par fax : ce serait trop simple. Ma demande sera traitée par leurs services, et ils ont une semaine pour le faire !

Inutile de vous dire que je suis un peu énervé par tous ces contretemps. Je décide d’envoyer une demande en Chronopost, et dans la foulée, je rappelle la banque en ligne pour leur dire ma façon de penser… Puis je leur envoie une copie par mail de mon récépissé de Chronopost avec le courrier associé.

Optimiste de nature, je pense arriver à conclure avant la fin de l’année : je décale mon rendez-vous chez le notaire, et en obtiens un autre pour le 31 décembre au matin ! Mon planning devient aussi serré que dans un épisode de « Retour vers le Futur ».

Le 24 décembre, veille de Noël, j’ai la confirmation que mon virement a été effectué vers mon compte principal… Celui de ma banque traditionnelle à partir de laquelle je peux faire les virements que je veux sans problème ! C’est le week-end de Noël, c’est un long week-end : le virement n’arrivera pas à destination avant la semaine suivante… Je préviens (ma banque en dur, pas en ligne) que je passerai le 29 décembre au matin pour effectuer un virement en urgence vers le compte du Notaire.

Ce qui fut fait… Ouf ! Et miracle entre temps, les arbres ont disparu ! Bon, ok, il reste encore les souches…


C’est ainsi que le jeudi 31 décembre au matin, dernier jour de l’année, je me retrouve chez le Notaire en compagnie du promoteur LP Promotion pour la signature de l’acte définitif. Me voici propriétaire de mon terrain, et voici ci-dessous le précieux sésame.

Attestation de vente du terrain, signée in extremis le 31 décembre 2015
Mon précieux sésame pour l’achat de mon terrain au dernier jour de 2015 !


Ha oui ! Vous vous demandez sans doute quelle est cette banque en ligne qui a fait tant d’histoire pour le virement de mes fonds ? C’est PSA Banque, et de toute évidence, PSA est meilleur dans l’automobile que dans les services bancaires en ligne ! En même temps, à chacun sa spécialité.
Quant à ma banque traditionnelle, vous la connaissez déjà… C’est la Société Générale.

Petit détail qui fait sourire (jaune) : je reçois courant janvier un avis de passage Chronopost…
Je me rends à mon bureau de poste : ils me restituent l’enveloppe expédiée le 23 décembre en urgence pour obtenir le virement de mes fonds. Celle-ci n’a même pas été ouverte pour la raison suivante : « adresse inconnue » ! Alors PSA Banque a créé toute cette agitation pour rien, car cela signifie qu’ils se sont contentés de mon envoi par mail pour procéder au virement !!! Je l’ai déjà dit, mais vraiment… On croit rêver !

Il me reste maintenant un petit détail à voir : refaire le bornage du terrain qui est encore plus incomplet qu’avant avec les engins sont passés pour les arbres et d’autres qui ont étalé de la terre, et d’autres encore qui procèdent à l’arrachage des souches… Et enfin, le lotisseur n’a toujours pas terminé les travaux d’aménagement… J’obtiens par contre la garantie que mon chantier pourra démarrer aussitôt que les travaux de voirie auront été réalisés, c’est-à-dire à partir de mi-janvier.

Le (presque) démarrage du chantier ?

Je démarre l’année sur les starting blocks et, le 6 janvier 2016, j’ai un rendez-vous avec le directeur de chantier de LP Promotion pour parler du bornage, du nettoyage du terrain, du planning pour démarrer mes propres travaux, et enfin pour obtenir le relevé topographique que je n’ai toujours pas.

Mauvaise nouvelle lors de ce rendez-vous : le lotissement ne sera pas accessible avant fin janvier, c’est-à-dire après réalisation des travaux de voirie.

Le 11 janvier, j’ai rendez-vous chez Oc Résidences où le conducteur de travaux est tout aussi prêt que moi à démarrer : il a déjà bloqué le terrassier dès le lendemain pour les premiers travaux de terrassement et le coulage des fondations ! Vous vous en doutez, il faut annuler cette intervention, le terrain n’étant tout simplement pas prêt… C’est normalement une question de jours, mais pour l’instant, ce n’est pas possible.

Tout ceci n’empêche pas la réunion de démarrage de se tenir : 3 à 4 heures de travail avec le conducteur de travaux pour balayer l’ensemble des caractéristiques de la construction, et figer les choix obligatoires au démarrage du chantier (même si je pourrai revenir à la marge sur certains d’entre eux).

Cela concerne tous les postes de la construction, et voici un extrait des points analysés : Le gros œuvre, les murs, la charpente (principale et celle du garage), la couverture, toutes les menuiseries extérieures avec le choix de leurs couleurs et de leurs types (y compris les grilles de défense, et la porte d’entrée), les menuiseries intérieures, les sols, la couleur du crépi, les sanitaires, le meuble et vasques de salle de bain, le bac à douche, …

On fait également une analyse du plan pour valider les aménagements : position des arrivées et des évacuations des eaux (intérieures et extérieures), emplacement des placards, sens d’ouverture des portes, position du lave-linge, du lave-vaisselle, du four, de la plaque de cuisson et de la hotte, …
Pour le détail de l’électricité, ce sera fait le moment venu directement avec l’électricien quand le chantier sera prêt pour son intervention.

Bref ! Nous passons en revue l’ensemble des postes de la maison, et cette réunion constitue le premier vrai jalon de la construction.

Cerise sur le gâteau ce jour-là : en appelant le lotisseur durant la réunion pour en savoir plus sur la date effective à laquelle nous pourrons démarrer les travaux, je leur rappelle que je n’ai toujours pas le relevé topographique… Et bien tout arrive, car il m’est transmis par mail dans l’heure qui suit mon appel !

Un prochain rendez-vous reste à planifier lorsque ce sera possible, c’est-à-dire quand les travaux pourront réellement démarrer : c’est le rendez-vous de lancement du chantier, qui s’effectue sur le terrain, pour y effectuer l’implantation de la construction.

Même si cette implantation est clairement définie sur les plans, il faut faire ce rendez-vous, car certains points restent à discuter… En ce qui me concerne, j’ai un terrain en légère pente, et le côté le plus haut se trouve coté garage. Normalement, il est prévu que la dalle du garage soit réalisée sur hérisson, ce qui veut dire que celle-ci sera légèrement plus basse que la dalle de la maison posée sur vide sanitaire. En clair, j’aurai une marche pour descendre de la partie habitation vers la partie garage… Mais avec la configuration de mon terrain, je vais sans doute opter pour une dalle du garage sur vide sanitaire afin de remonter celle-ci et me mettre au niveau de la dalle de la maison : avec une pente dans l’autre sens, la question ne se poserait pas. En fonction de la pente et des relevés topographiques, j’ai aussi peut-être intérêt à avoir une maison légèrement plus haute pour me faire économiser l’installation de la pompe de relevage des eaux usées. Pour ça, il faudra remonter la hauteur du vide sanitaire de 1 à 2 rangées de parpaings supplémentaires si cela suffit : il y a 3 rangées prévues en standard, ce qui fait une hauteur d’environ 75 centimètres.

Tous ces points ne peuvent être analysés et décidés que sur le terrain, seul moyen de se faire une idée précise de ce que donnera le résultat de ces choix.

En évitant la pompe de relevage des eaux, j’économise environ 2.000 Euros. Dans cette hypothèse, j’aurai peut-être plus cher de plus-value pour faire un vide sanitaire au-dessus du garage, et pour remonter la hauteur globale du vide sanitaire, mais en revanche, je m’économiserai les frais d’acquisition, d’installation et d’entretien de cette pompe.

Oc Résidences me confie quelques devoirs à accomplir pour les semaines à venir :
  • Prendre rendez-vous avec l’assistante d’OC Résidences pour faire les choix de Faïence pour la salle de bain, ainsi que les carrelages pour les chambres, la salle de bain, et toutes les autres pièces de la maison
  • Appeler VEOLIA pour le raccordement en eau
  • Prendre rendez-vous pour la pose d’un compteur de chantier. C’est à moi de fournir l’armoire de chantier, et ERDF en effectue la pose : une chance, on peut m'en prêter une. Voici ci-dessous à quoi ça ressemble :


Voici à quoi ressemble une armoire électrique de chantier
L’armoire électrique pour le raccordement de l’électricité sur le chantier
Je profite de cette réunion pour récupérer le panneau d’affichage du permis de construire, dont l’installation sur le terrain est obligatoire avant de démarrer tous travaux, et en théorie, au moins deux mois avant de démarrer. Le 17 janvier, j’installe la pancarte sur le terrain, et j’espère bien ne pas avoir à attendre 2 mois pour le premier coup de pelle mécanique !

le 17 janvier 2016, installation du panneau de permis de construire
17 janvier : le panneau de permis de construire est affiché sur mon terrain
Comme vous pouvez le constater, les arbres ont bel et bien disparu… Il reste à nettoyer le terrain et à faire passer le géomètre.

Le 20 janvier, je passe chez le cuisiniste (Cuisines Turini) pour finaliser mes choix : je ne modifie que les poignées des meubles. Pour les couleurs, je reste sur mes choix initiaux : mobilier blanc brillant, plans de travail chêne gris cachemire.

Je vais également chez Oc Résidences pour y effectuer mes choix de carrelage et de faïence. J’aurai un avenant en plus-value, car je choisis d’avoir 3m2 de faïence en plus des 10 prévus au contrat, et je régularise mon choix d’avoir du carrelage dans les chambres au lieu de la chape de ciment standard.
En attendant d’avoir des photos d’une vraie maison en construction, voici quelques photos des éléments choisis chez Oc Résidences :

A droite, deuxième carreau en partant du haut : carrelage des chambres. A gauche, carrelage des autres pièces en 45x45.
A droite, deuxième carreau en partant du haut : carrelage des chambres. A gauche, carrelage des autres pièces.

Faïence salle de bain en 25x33, une frise, et quelques carreaux avec une décoration
Faïence salle de bain en 25x33, une frise, et quelques carreaux avec une décoration

Choix de l’enduit de finition de la maison, couleur T50 Terre sable
Choix de l’enduit de finition de la maison, couleur T50 Terre sable

Le crépi dont la photo ci-dessus ne permet pas de se rendre compte de la couleur exacte est un Parex T50 Terre Sable que vous pouvez voir sur le nuancier accessible en cliquant ici.

Les travaux du lotissement ne sont toujours pas terminés… Le terrain n’est pas borné… Les conditions météo se sont nettement dégradées depuis la fin de 2015, et les terrains ne sont plus que d’immenses champs boueux…

… Fin janvier, j’attends toujours la mise à disposition de mon terrain.

Vraiment, se lancer dans la construction de sa maison, c’est faire l’éloge de la lenteur.

vendredi 4 mars 2016

Chapitre 9 : Joyeux Noël !

L’importance de la topographie…

On s’achemine vers l’hiver, et plus le temps passe, plus j’ai hâte de pouvoir démarrer mes travaux. En même temps, j’ai l’impression que les travaux de viabilisation et d’aménagement de ce lotissement n’en finissent pas.

Il s’en est passé des choses, beaucoup durant cette période, mais pas forcément celles que j’aurais souhaitées.

Octobre 2015, Les arbres qui sont sur mon terrain (voir les photos du chapitre 7) n’ont toujours pas bougé… Et oui, en automne, il n’y a que les feuilles qui tombent toutes seules. Le tronc reste bien en place : j’en avais déjà discuté au téléphone avec LP Promotion et j’avais eu l’assurance que le déboisement serait bien effectué… Devant l’inertie qui commence à poindre, je décide le 13 octobre de confirmer ma demande en leur envoyant un mail. Tant qu’à faire, j’en profite pour rappeler qu’avec le bornage incomplet du terrain, une intervention du géomètre est nécessaire.

Il m’est bien entendu assuré que tout ceci sera fait promptement !

Un mois plus tard, le 16 novembre, je reçois un nouveau dossier transmis par le Notaire… Je ne comprends pas bien pourquoi, mais à sa lecture, une surprise m’attend : 4 ou 5 terrains, dont le mien sont un peu plus bas que le niveau de la route, ce qui devrait nécessiter l’installation d’un « poste de refoulement ». Comprenez que ça signifie pour moi l’obligation d’équiper les évacuations de la maison d’une pompe de relevage des eaux usées… En termes encore plus simples, cela représente un surcoût d’environ 2000€ la petite surprise… Et encore, il me faut prévoir de changer la pompe tous les 5 ans, une panne pouvant toujours arriver.

Je vous avais prévenus au chapitre 7, la légère pente du terrain, et son niveau par rapport à la route allait prendre son importance à un moment de ce récit, et mon petit doigt me dit que je ne suis pas sorti de l’auberge avec ce nouveau paramètre !

Avec cette nouvelle information, j’expédie donc un nouveau mail à LP Promotion pour leur indiquer que ce point, inconnu au moment de la signature en avril 2015 va générer un surcoût, et je leur demande ce qu’ils comptent me proposer en dédommagement… J’en profite pour leur rappeler que les arbres s’incrustent, et sans intervention de leur part, ont bien décidé de ne pas bouger !

Je demande également qu’il me soit communiqué un relevé des niveaux pour le transmettre à mon constructeur et qu’il puisse en prendre connaissance.

Après plusieurs échanges avec LP Promotion, ils doivent me communiquer le relevé topographique du terrain incluant les canalisations (évacuations eaux usées et eaux pluviales), et me proposent une toute petite remise de 1000€.

Je n’ai pas envie d’aller plus loin dans la négociation, et je n’ai pas encore vérifié le prix que me coutera cette nouvelle option : j’accepte.

Ils mettent une petite condition complémentaire pour l’obtention de cette remise : que je signe l’acquisition définitive du terrain avant la fin de l’année. J’accepte à la condition d’obtenir le permis de construire, obligatoire pour moi, pour ne pas revivre le cauchemar de l’année passée.


Le permis de construire…

Le 27 novembre, dernier jour pour déposer les pièces complémentaires de mon dossier de permis de construire, je reçois ENFIN le certificat PCMI10 du lotisseur. Enfin, dernier jour d’après la mairie… D’après moi, ils se trompent, car le délai de 4 mois depuis le dépôt initial ne sera consommé que le 4 décembre vu qu’il a commencé à courir le 4 août…

Quoi qu’il en soit, n’ayant aucune envie de créer davantage de problèmes qu’il n’en existe déjà, je fonce à la mairie le même jour, et je dépose ce fameux certificat…

Cette fois-ci, le dossier de permis de construire est complet : il ne me manque que le précieux sésame qui me permettra de signer définitivement pour l’acquisition, et d’engager les travaux.

Voici ci-dessous l’état du lotissement à fin novembre…
Fin novembre, les coffrets de viabilisation sont enfin posés et raccordés
Fin novembre, les coffrets sont posés et le raccordement des lots est fait

Fin novembre, mon terrain est enfin équipé du coffret de viabilisation
Fin novembre, le coffret est posé et raccordé pour mon terrain


… Ci-dessous à mi décembre, les travaux de viabilisation sont complètement terminés. Vous pouvez constater au passage les conditions climatiques exceptionnelles qui règnent sur Toulouse depuis plusieurs mois… Avec ces conditions, je me demande pourquoi les travaux n’ont pas avancé plus vite… Les arbres sont toujours là… Et en prime, tout le monde a hérité d’un gros volume de terre étalé en surface.

Mi-décembre, les terrains sont tous équipés du coffret de viabilisation
Mi-décembre, avec des conditions météos exceptionnelles la viabilisation est terminée

Le 14 décembre, je recontacte LP Promotion pour leur indiquer qu’un gros volume de terre a été étalé sur les terrains, remontant sensiblement (au moins 50 centimètres) la hauteur du terrain par rapport au sol naturel. Cette terre vient du creusement du « bassin à orage » qui est devenu obligatoire dans les lotissements afin de stocker l’eau de pluie qui peut tomber en grande quantité sur une courte période.

J’en profite pour rappeler que les arbres ne vont pas partir tout seul…

Le 23 décembre, c’est la veille du réveillon de Noël… C’est ce jour que je reçois mon plus beau cadeau de par courrier : MON PERMIS DE CONSTRUIRE !

Et voilà ! Plus rien ne va s’opposer à ce que je construise ma troisième maison… Enfin pas ça en tous cas !


samedi 30 janvier 2016

Chapitre 7 : le hasard n’existe pas

Le mois de juin 2015 est particulièrement chaud sur Toulouse… Caniculaire.
Mon dossier est quasiment bouclé. Il ne me reste qu’à signer l’assurance du prêt avec la MACIF, et le prêt avec ma banque.

Le nouveau terrain est franchement mieux que le précédent. Il est plus grand, mieux situé, et encore plus au calme que le précédent qui était déjà très calme.

Mieux situé, car proche de l’école du village et des commerces : si un jour je souhaite ou dois vendre ma maison de plain-pied, je n’aurai aucun problème pour trouver un acquéreur.

Plus calme, car ce terrain donne sur des prés, et derrière le pré se trouve un petit bois : amateur de champignons, soyez certain que le moment venu, j’irai voir si quelques cèpes ne traînent pas par-là ! Il est aussi légèrement en pente, mais un peu moins que celui pour lequel j’avais signé à Pechbonnieu. Ce n’est pas grand-chose, mais ce détail prendra son importance un peu plus tard dans ce récit.

Le temps passe, et les travaux de viabilisation ne démarrent pas en juin comme le lotisseur LP Promotion me l’avait annoncé. Je dois dire que je commence à avoir l’habitude des choses qui ne se passent pas comme prévu !

Nous nous acheminons donc tranquillement vers l’été, et je suis dans l’attente des travaux de préparation du lotissement afin de pouvoir déposer mon permis de construire… Et soudain la réalité me rappelle que la vie est remplie d’aléas.

Mon employeur me propose de se séparer de moi ! Le mois de juin est franchement chaud, dans tous les sens du terme ! Démarre alors une période de négociation. Je dois avouer que professionnellement j’avais envie de passer à autre chose, mais qu’à mon âge, jamais je n’aurais pris l’initiative de démissionner.

Ça fait longtemps que je travaille pour la même entreprise, mais mon patron n’ayant rien d’autre à me reprocher que mon âge, cela me permet d’aboutir à un accord plus que satisfaisant qui va me permettre de vraiment passer à autre chose. L’âge est un vrai problème en France, surtout dans les grandes entreprises : on est soit trop jeune, soit on est trop vieux, et l’âge du trop vieux diminue d’année en année ! Mais cela est une autre histoire qui fera peut-être l’objet d’un autre récit…

La première conséquence de cet accord et de la transaction qui s’ensuit ? Je préviens ma banque que je n’ai plus besoin de leur prêt, puis j’informe mon constructeur de ma nouvelle situation.
Tout ceci aurait été bien différent si mon premier projet était arrivé à son terme.

Alors je vous le dis : le hasard n’existe pas… Ou bien s’il existe, il fait parfois bien les choses !

Début juillet, le lotisseur lance enfin les premiers travaux. Un mois de retard par rapport à ce qui m’était annoncé au départ. Et encore, je vais m’en apercevoir au fil de l’été, le gros des travaux concerne surtout le parking de l’école qui est complètement refait à neuf et devra être prêt pour la rentrée scolaire de septembre.

Le 4 août, parce que plusieurs acquéreurs ont fait pression sur le lotisseur, j’arrive à déposer ma demande de permis de construire… Bis repetita… Je vous passe le détail du nombre de papiers à déposer : si vous avez oublié, je vous renvoie vers le chapitre 4 de ce Blog !

A partir de cette date, l’administration a donc un mois pour demander des pièces complémentaires. Cette fois-ci, je sais que ça va arriver, forcément, car il manque une pièce importante au dossier : c’est le certificat d’achèvement d’équipement du lot (PCMI10) qui ne pourra être fourni par le lotisseur que lorsque mon terrain sera vraiment viabilisé, donc raccordable aux différents réseaux.

Voici les premières photos de la terre promise, l’endroit où, par déduction en lisant les plans dont vous voyez un extrait ci-dessous, j’ai pu déduire l’emplacement de mon futur terrain :

Extrait du plan du lotissement fourni par le promoteur LP Promotion
Extrait du plan du lotissement : terrain en « pipe »
Future voierie d’accès du lotissement
Futur accès au lotissement 
Vue de la façade des futurs terrains représentés sur le plan ci-dessus
Les accès terrains vus de la future voirie
Le futur terrain avant viabilisation, les arbres doivent disparaître
Futur terrain vu de l’intérieur et avant viabilisation
Comme prévu, moins de un mois après le dépôt de la demande de permis de construire, je reçois un courrier de la mairie me demandant les pièces manquantes au dossier : ceci relance évidemment un délai de 2 mois à partir du moment où j’aurai déposé l’ensemble des pièces manquantes.

Avoir déposé ma demande en sachant qu’il manquait au moins un élément au dossier m’a permis de constater qu’en réalité, il manque plusieurs pièces, dont la plupart sont à fournir par le constructeur ! 

Le 4 septembre, je dépose donc l’ensemble des pièces manquantes, à l’exception du fameux certificat PCMI10 qui sera fourni par le lotisseur LP Promotion.

En toute logique, la pré-analyse de mon dossier par l’administration devrait leur permettre de me délivrer le permis de construire plus rapidement lorsque ce fameux certificat sera fourni. Normal, car c’est le seul document qui va manquer à l’ensemble des demandes de permis, et cela n’empêche pas l’administration de vérifier que tous les autres points sont corrects. Mais la logique fait-elle partie de l’administration ?

Evidemment, comme les choses ne peuvent jamais se dérouler exactement comme prévu, même si les travaux de viabilisation semblent se dérouler sans encombre, le chantier prend du retard. Alors que l’automne est déjà bien entamé et que nous arrivons fin octobre, je ne vois comment la date de livraison de fin novembre qui m’avait été annoncée lorsque j’ai signé pourrait être respectée.

En réalité, en lisant les documents en ma possession, j’apprends qu’une autorisation de vente anticipée des lots a été signée avec la commune. Celle-ci précise dans l’article 2 : « Les travaux de la première tranche prescrits par le permis d'aménager devront être achevés au plus tard le 31 décembre 2015 ». J’avoue que j’ai aussi du mal à imaginer une fin des travaux à fin décembre…

Malheureusement, et malgré une météo ultra favorable durant ces derniers mois, l’avenir me donnera raison.

Mon métier est de gérer des projets et les impondérables associés qui ne manquent pas d’arriver. Je crois que cette compétence est absente de bien des entreprises.

Toute cette attente n’est pas négative, et je tiens à souligner l’honnêteté de mon constructeur OC Résidences qui, sans que je ne demande rien, me fait signer un avenant négatif pour le WC suspendu dont le prix a baissé de quelques centaines d’Euros, et arrive au final à me faire économiser plus de 1.000€ sur ma construction. Rien ne l’y oblige, et je trouve ça vraiment très commercial.

Début novembre, je n’ai plus qu’à attendre la mise à disposition de mon terrain. Les coffrets sont en attente de l’équipement des lots.

Début novembre, les coffrets de viabilisation sont en attente pour l’équipement des lots
Début novembre, coffrets en attente pour l’équipement des lots

Bien entendu, depuis le 4 septembre, entre le changement de ma situation professionnelle, et la préparation de mon futur chantier, j’ai eu largement de quoi occuper mes journées… Mais nous verrons ceci un peu plus tard !

samedi 9 janvier 2016

Chapitre 6 : retour à la case départ, et passe l’hiver…

La quête du Graal…

… Je crois que c’est l’expression qui qualifie le mieux aujourd’hui la recherche de son chez soi… De son Home Sweet Home.

Ce terrain que j’avais réservé me plaisait vraiment beaucoup. Et voilà que je démarre l’année 2015 avec un projet stoppé net.

Normalement, et d’après la promesse de vente signée chez le notaire, j’ai droit à une surface de plancher de 130m2, et, comme vu dans le chapitre précédent, à une emprise au sol de 104m2. Pour résumer, l’emprise au sol est la surface occupée par la construction sur le terrain. La surface de plancher, c’est la surface intérieure totale de votre construction. Enfin, intérieure… Ce serait trop simple. La définition de la surface de plancher est donnée sur Wikipédia, ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Surface_de_plancher

Vous pourrez trouver toutes les informations sur son calcul ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2868

Alors, j’essaye de voir s’il est possible de trouver une solution qui me satisferait en partant sur un autre projet. Les deux seules solutions envisageables avec la surface habitable que je recherche, c’est, soit de faire construire une maison à étage, soit de faire construire une maison de plain-pied, mais avec un garage en sous-sol.

OC Résidences me propose donc les deux solutions possibles qui présentent deux inconvénients.
Le premier inconvénient ? c’est plus cher.



Voici les plans et la vue 3D de la maison à étage :
Plan du rez-de chaussée de la nouvelle maison proposée par Oc Résidences
Plan d’une maison à étage pour le terrain de Pechbonnieu (rez-de chaussée)

Plan de l’étage de la nouvelle maison proposée par OC Résidences
Plan d’une maison à étage pour le terrain de Pechbonnieu


Vues 3D du projet de construction à étage OC Résidences
Vue 3D du projet de construction à étage


Le deuxième inconvénient est plus embêtant : les nouveaux plans proposés ne me plaisent pas, car ils sont finalement assez éloignés de mon projet de départ qui est, je vous le rappelle, faire construire une maison de plain-pied.

Las… Je me lance donc dans une nouvelle recherche de bien immobilier et de terrain. Soit je vais signer pour quelque chose qui me plait, soit je ne signe rien.

C’est ainsi que je passe l’hiver 2015 à voir des terrains, et à visiter des maisons déjà construites. Elles ne me plaisent pas, et la plupart sont des maisons à étages. Et quand j’en trouve une qui se rapproche de ce que je cherche, il y a un défaut rédhibitoire, comme par exemple, pas de garage.
Le temps passe, le printemps arrive, et, après un certain nombre de visites de maisons, après de nombreux déplacements sur des terrains à bâtir, au bord du gouffre et du désespoir, je reviens vers un lotissement que l’on m’avait montré plusieurs mois plus tôt, en 2014.

Ce lotissement se situe dans une commune du nord-nord-est de Toulouse, c’est à dire le même secteur que Pechbonnieu. A l’époque, je n’avais pas retenu ces terrains, car leur livraison était prévue dans le courant du deuxième semestre de l’année 2015, ce que je trouvais beaucoup trop tardif. 

On est au mois d’avril, le temps passe, et je n’ai toujours rien de concret : alors, pourquoi pas ? Je me lance…

J’arrive à négocier le prix d’achat d’un terrain qui me plait d’une superficie de 535m2 : le tarif de commercialisation qui était de 109.000€ au lancement du programme, est passé à 106.000€ au début du printemps. Je peux l’obtenir finalement pour la somme de 100.000€, soit 10.000€ de plus que le terrain précédent auxquels il va falloir ajouter des frais de raccordement plus importants avec une distance bien plus importante, entre 40 et 50 mètres. Pour compenser, je me dis que je vais limiter certaines options de la maison.

Je revois mon constructeur OC Résidences qui me fait un nouveau plan adapté à ce nouveau terrain, on discute un certain nombre de points sur les aménagements intérieurs, et on arrive à se mettre d’accord sur un plan et sur le prix. La forme du terrain permet déjà de produire un plan de maison plus simple avec un tarif un peu plus bas à équipements identiques. Je modifie quelques options, et je finis par coller à mon budget.

La nouvelle maison fait 99,68m2 habitables, un garage de 22,00m2 avec porte sectionnelle motorisée de 2,80m (contre 2,50m dans le précédent projet), une terrasse sur vide sanitaire de 18m2,3 chambres avec placards, 1 WC suspendu (au lieu de 2) avec lave-main, baies vitrées aluminium et fenêtre aluminium coulissantes dans la pièce principale et menuiseries PVC dans les autres pièces le tout en 4/16/4 (4/20/4 dans le projet  précédent), volets roulants aluminium motorisés, commande non centralisée (centralisée auparavant), chape ciment dans les chambres (au lieu de carrelage), chauffage par radiateurs et chaudière hybride gaz/pompe à chaleur air/eau pour chauffage et eau chaude (au lieu de chauffage par le sol avec pompe à chaleur).

L’écran sous toiture est conservé, et les fondations restent constituées d’une semelle filante posée sur « massifs » coulés à 2 mètres de profondeur.

Voici donc les plans de la maison et le tableau de surface associé. Je l’espère cette fois-ci, ce sera la bonne !

Plan de la nouvelle maison proposée par OC Résidences adapté au nouveau terrain
Plan de la maison de plain pied pour ce nouveau terrain


Tableau définitif des surfaces du plan de la maison OC Résidences
Tableau des surfaces de la maison de plain pied

C’est ainsi que le 8 avril, je signe avec le lotisseur LP Promotion pour ce terrain situé dans un lotissement très bien placé, et au calme.

Je ne vais pas vous refaire l’histoire une seconde fois, mais les semaines qui suivent sont consacrées à la négociation avec la banque, et à la recherche d’une assurance pour couvrir mon prêt !

Cette fois-ci, tout est plus rapide : je reste avec OC Résidences, et la Société Générale qui a encore baissé ses taux (1,50%). Je n’ai encore jamais vu de taux aussi bas. Ma banquière non plus. Pour l’assurance, je compte conserver la MACIF. Mauvaise nouvelle en revanche, car l’assureur a monté ses tarifs sous prétexte que mon anniversaire en janvier m’a fait prendre 1 an. Oui, au dossier précédent j’avais 52 ans. Maintenant, j’en ai 53 ! On croit rêver… Avec un taux d’assurance de 1,42%, l’assurance me coûte quasiment aussi cher que les intérêts du prêt complet : un  vrai scandale.

Bien entendu pour être couvert et bénéficier de ce tarif (préférentiel ?), je dois repasser par la case « analyses médicales complètes » : je n’en ai jamais eu autant et elles sont encore une fois impeccables. A 53 ans, si j’avais encore un doute, maintenant j’en suis certain, tout va bien !
Toute cette histoire me fait perdre environ une année, mais mon nouveau dossier est enfin bouclé vers le mois de juin…

… Quand soudain…

jeudi 10 décembre 2015

Chapitre 4 : Le dossier avance

Signature du prêt, et constitution du dossier de permis de construire

Le 16 décembre 2014, j’ai enfin mon rendez-vous pour signer le dossier de prêt définitif. Ma demande finale est donc de 93.000€ sur 12 ans.

Parfois, les choses se passent mieux que prévu : c’est le cas de ma visite pour signature à la banque.

En effet, entre le moment où j’ai signé la première offre de prêt et la signature effective, les taux ont baissé, et celui de mon prêt passe de 2,15% à 1,95%. Mécaniquement, cela entraine également une baisse de l’assurance qui me coutera désormais 7.757€ sur la durée du prêt. Parfois, ça vaut le coup d’attendre !

Désormais, mon budget est bouclé, et je vais pouvoir passer aux choses sérieuses… Enfin, plutôt attendre l’obtention de mon permis de construire dans un premier temps !


Pour mon dossier de permis de construire, tout s’enchaîne très rapidement, et tout se passe le 10 novembre :
  • A 10h, je signe un exemplaire du dossier chez le constructeur ;
  • 13h, je suis chez moi, et je signe tous les exemplaires à déposer en mairie, à savoir : 5 dossiers complets et 5 dossiers simplifiés pour la mairie, 2 dossiers complets pour le constructeur, 1 dossier complet pour la banque ! Ça en fait des parafes et des signatures…
  • 15h, en ce jour de pont (oui, car le 11 est férié), j’effectue le dépôt de tous les dossiers destinés à la mairie, en échange d’un récépissé de dépôt signé et tamponné par eux ;
  • A 16h, je dépose les 2 exemplaires ainsi qu’une copie du récépissé de la mairie chez le constructeur ;
  • Il ne me restera qu’un exemplaire à déposer à la banque afin de lever la dernière condition d’obtention définitive de mon prêt. Un tout petit détail.
A partir de maintenant, l’administration a 1 mois pour me demander des compléments d’information si nécessaire, et si tout va bien, j’aurai mon permis de construire au plus tard dans 2 mois, soit le 10 janvier 2015.


Le budget du projet de construction

Mon budget global finalisé est d’un peu plus de 273.000€ qui se décomposent ainsi :

  • Maison, Assurance Dommage Ouvrage incluse : 140.000€
  • Terrain de 347m2, viabilisé : 90.000€
  • Frais de notaires et provisions diverses : environ 8.200€
  • Taxe Locale d’Equipement et PFAC : provision de 5.600€
  • Taxe d’Aménagement : provision de 3.250€
  • Etude de sol : 1.350€
  • Raccordements et évacuations : 4.700€ avec une inconnue sur l’évacuation des terres qu’il faudra sortir du terrain qui est trop petit pour permettre un étalement. Avec des fondations à 2 mètres, ça va faire du volume, mais j’ai peut-être une solution d’évacuation gratuite.
  • Compteur EDF : environ 500€
  • Les frais bancaires pour le dossier de prêt : 1981,50€ après négociation avec la Société Générale.
  • Et enfin, un budget de prévoyance pour aménagement de la maison et travaux divers d’un peu plus de 17.500€
A propos des taxes, vous constaterez qu’il est extrêmement compliqué d’obtenir des informations fiables qui vous permettraient de savoir à l’avance ce que chacune d’entre elle va vous coûter. A titre d’exemple, je vous mets au défi de calculer votre Taxe d’aménagement avec ce calculateur on ne peut plus officiel (fichier Excel ou Open Office) disponible sur un site gouvernemental ici : Calcul de la taxe d’aménagement

Il est très important de prévoir un budget pour les travaux divers et l’aménagement de votre maison, car, sauf si vous avez les moyens de financer un projet complet livré clés en main, il reste beaucoup de travaux à faire une fois la maison livrée. Si le constructeur est conciliant, comme le mien, alors vous pourrez réaliser ces travaux durant la construction. Je vous engage à vérifier ce point avant de signer votre contrat.

Il s’agit principalement des travaux de peinture, revêtements de sols dans les pièces de nuit, portes et aménagements de placards, aménagement de la cuisine, paroi de douche, …

Et quand vous avez un jardin, il ne faut bien évidemment pas oublier les extérieurs : clôture qui peut être rendue obligatoire avec des contraintes à respecter en fonction des règles d’urbanisme, portail et éventuellement un portillon, sonnette ou interphone, boite aux lettres, une terrasse, arrosage automatique, et enfin le jardin en lui-même avec une tondeuse à gazon si jamais vous venez d’un appartement.

Pour le jardin, je vous conseille du gazon partout pour commencer. Votre jardin sera praticable et agréable, et vous pourrez en profiter rapidement. Cela vous laissera le temps de réfléchir à l’aménagement final. C’est ce que j’ai fait pour mes 2 maisons précédentes.

Concernant la construction en elle-même, quelques modifications sont intervenues dans les plans définitifs :

  • La maison est légèrement plus grande : les murs extérieurs ont été poussés pour une maison plus large de 20cm.
  • La douche a été déplacée pour pouvoir installer un bac au ras du sol de 180cm de longueur x 75cm de largeur.
  • Les Portes intérieures qui n’étaient pas conforment à ma demande sont désormais en 83cm au lieu de 73cm. Croyez-moi si je vous dis qu’avoir des ouvertures un peu plus larges est très important au quotidien, et cela même si on est en pleine possession de ses moyens et sans handicap particulier.
  • Une terrasse de 6m par 3m est prévue dans la construction, et sera intégrée à la dalle de la maison sur vide sanitaire.

Voici ci-dessous les plans définitifs, ainsi que le tableau des surfaces associé.

Plan définitif maison OC Résidences, dossier du permis de construire
Plan définitif déposé pour permis de construire



Tableau définitif des surfaces de la maison OC Résidences
Tableau des surfaces de la maison

Mon dossier est maintenant bouclé, le permis de construire est sur les rails, et il n’y a plus qu’à attendre… A moins que ?


    vendredi 26 décembre 2014

    Chapitre 1 : la prospection

    Lorsqu’on veut se lancer dans la construction d’une maison individuelle, il y a un certain nombre de questions qui doivent trouver leur réponse, par exemple :

    • Quel type de maison ?
    • Un constructeur ou un maître d’œuvre ?
    • Avec quelles prestations ?
    • Sur quel terrain ?
    • Et tout ça à quel prix ?

    Avant, tout était simple : quasiment n’importe qui pouvait se proclamer maître d’œuvre ou constructeur et bâtir des maisons. Puis le temps des économies d’énergie est arrivé, devenant une nécessité, non seulement pour le bien de la planète, mais aussi pour celui de nos porte-monnaie… Enfin pour nos porte-monnaie sur le long terme, car au démarrage d’un projet, la prise en compte des nouvelles normes dans les constructions a fait sérieusement monter la note depuis le début des années 2000 pour les acquéreurs lambda que nous sommes en majorité !

    C’est ainsi qu’en 2005 sont arrivés les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation), associées à la Règlementation Thermique 2005 (RT 2005). Concrètement, Il s’agit d’améliorer le niveau de performance énergétique en préconisant une limitation de la consommation d’énergie, celle-ci étant toutefois pondérée en fonction des zones climatiques et de l’altitude du terrain de la maison. Cette règlementation a induit pour toutes les constructions une isolation thermique renforcée, une étanchéité à l’air et le recours aux énergies renouvelables.

    Deuxième acte 7 ans plus tard, avec l’arrivée de la Règlementation Thermique 2012. Elle remplace la RT 2005 depuis le 1er janvier 2013., et renforce largement les contraintes de la RT2005 pour notre plus grand confort ! La RT 2012 impose une consommation d’énergie primaire maximum de 50 kWh par m² et par an, et elle est obligatoire pour toute construction neuve.
    La prise en compte de ces nouvelles règlementations a fait largement augmenter le prix de la construction neuve… Et ce n’est pas fini ! En 2020 ou 2021 devrait arriver la RT 2020 qui imposera aux bâtiments neufs de produire plus d’énergie qu’ils n’en consommeront : Ce sera le Bâtiment à Energie Positive.
    Mais nous n’en sommes pas encore là…

    En septembre 2014, je continue à regarder les petites annonces, au cas où je finirais par trouver mon bonheur. En parallèle, et parce qu’il faut bien démarrer par quel chose, j’utilise les services de deux sites internet pour initier ma démarche : www.quelconstructeur.com et www.forumconstruire.com
    Plutôt efficaces ces deux sites, car je reçois des appels de partout : des constructeurs, et des maîtres d’œuvre. Plein d’entreprises et d’entrepreneurs, tous prêts à me construire la maison de mes rèves dont je n’ai pas encore ni les plans, ni le terrain !
    Le terrain, je comprends que ça va rapidement devenir un problème : la plupart des personnes qui me contactent me disent simplement que je n’aurai qu’à les rappeler dés que j’en aurai un (terrain). En même temps, ça constitue un filtre naturel, car seuls les plus motivés se proposent de m’aider dans ma recherche.

    Un Maître d’œuvre ou un constructeur, je n’ai pas de préférence : la construction de notre première maison en région parisienne a été débutée par un constructeur… Qui a déposé le bilan sitôt les fondations coulées et le vide sanitaire réalisé : nous avons alors fait transférer le chantier vers un maître d’œuvre, celui-là même qui nous avait trouvé notre terrain. Notre deuxième maison a été construite en région Toulousaine par OC Résidences : « la maison forte et tranquille » J. Cette deuxième construction ne s’est pas faite sans soucis, loin de là… OC Résidences, comme bien d’autres constructeurs en 2000 se retrouve dépassé par le boum immobilier : trop de chantiers, pas assez de conducteurs de travaux, des artisans dont le professionnalisme laisse à désirer.
    Néanmoins à l’époque, Oc Résidences implique jusqu’à son Directeur technique pour prendre en main et résoudre les différents problèmes de notre chantier. Je vous passe les détails, le résultat étant que nous avons pu emménager dans notre maison dont vous avez pu voir la photo précédemment.
    Au fil de mes recherches, je finis justement par être contacté par OC Résidences.
    Le constructeur n’a pas changé. Le responsable de l’agence Toulousaine est le même qui nous a vendu notre maison précédente. Toujours aussi impliqué dans son travail, ce qui m’avait convaincu de travailler avec eux il y a 15 ans, il m’accompagne pour voir de nombreux terrains… Avec son coup de crayon toujours aussi sûr, il me donne quelques idées de plans faits à main levée…

    … Las…

    … Les terrains ne me conviennent pas : je cherche un petit terrain, très loin des 3000m2 que j’avais précédemment, capable d’accueillir une maison de plain pied avec au maximum un coté mitoyen, et pas dans un trop grand lotissement.
    Qu’à cela ne tienne, je continue de mon coté mes recherches de terrains et de maisons… Inutile de vous dire que maintenant, je connais tous les programmes immobiliers et tous les lotisseurs de la région !
    Finalement, une annonce sur le bien connu « Leboncoin » me fait entrer en contact avec un autre constructeur : Demeures d’Occitanies. Je rencontre une commerciale avec qui le dialogue passe plutôt bien. Elle avait un projet avec un précédent client, et ce projet est tombé à l’eau, faute à un problème de financement probablement. Le terrain se retrouve disponible et correspond bien à mes critères de recherche : 347m2, situé à Pechbonnieu, en légère pente, dans un petit lotissement de moins de 15 maisons, au calme, et dans une impasse.

    Le terrain me plait. Je demande donc à chacun des deux constructeurs de me faire un projet adapté à ce terrain : la forme de la maison sera contrainte par la forme du terrain. J’ai des idées assez précises des prestations que j’attends de la construction : normal, c’est la troisième !
    En parallèle, je commence à chiffrer mes travaux annexes : oui, une maison qu’on fait construire n’est pas terminée lorsqu’on en fait la réception. Il me faut m’occuper des extérieurs, des placards, de la peinture, de la cuisine, …

    Pour la cuisine, c’est la période des offres promotionnelles chez Cuisinella, et je compte bien en profiter : je vais donc au magasin Route de Paris. La jeune femme qui s’occupe de moi est décoratrice d’intérieur… Elle est aussi d’une efficacité redoutable, et sait me fournir des plans personnalisés dans la journée. Ceux-ci me conviennent parfaitement, et seuls restent à régler quelques menus détails que je verrai plus tard.

    Au terme d’âpres négociations, après être allé rendre visite aux deux constructeurs sur le salon de l’immobilier de Toulouse, et surtout après de nombreux ajustements sur leurs projets respectifs, je finis par me décider : ce sera Oc Résidences. Je les connais, ils me connaissent, le projet correspond à mes recherches et à mon budget.


    Que s’était-il passé pour les précédentes constructions ?

    1997 : la recherche de terrain en région parisienne avait été relativement pénible. J’ai l’impression qu’il s’agit là d’une constante d’une construction à l’autre ! Nous avions opté assez rapidement pour un premier terrain dans un lotissement à Verneuil sur Seine. Quelques semaines après la signature, patatras ! Les autorisations sont refusées au lotisseur… Nous avons donc repris nos recherches… Failli signer un nouveau terrain… Oui, la vente s’est arrêtée au moment où je tenais le stylo à la main suite à une question extrêmement banale posée par mon épouse : avec les contraintes d’implantation à respecter, nous ne pouvions tout simplement pas faire tenir notre maison ! Finalement, et après de nombreuses visites de terrains (pas adaptés, innondables, etc.), nous avons opté pour un terrain de 600m2 à Triel sur Seine dans un petit lotissement situé dans une impasse avec moins de 15 maisons.

    2000 : paradoxalement, nous avons vu assez peu de terrains. Assez rapidement, nous nous sommes fixés sur un terrain de plus de 3000m2 en secteur diffus à Gragnague, pas trop loin du village. Pas de tout à l’égout. Pas de gaz. Pas d’internet (depuis 1 an, l’ADSL est arrivé !). Mais un très beau terrain !

    Le budget du terrain dans la construction par rapport au budget global :

    • 1997 (achat en 1996) – Triel sur Seine (78) : 600m2, 72.400€ (475.000 francs), viablisé. Budget global initial de 152.000€ environ (1.000.000 francs) pour une maison de 144m2 habitables et un garage. 
    • 2000 (achat en 1999) – Gragnague (31) : 3000m2, 45.700€ environ (300.000 francs), non viabilisé. Budget global initial de 230.000€ environ (1.500.000 francs) pour une maison de 192m2 habitables et un sous-sol de 65m2. 
    • 2014 – Pechbonnieu (31) : 347m2, 90.000€, viabilisé. Budget global initial de 271.000€ environ pour une maison de 98m2 habitables.
    Pour les terrains, il s’agit de prix bruts auxquels il faut ajouter : les frais de notaire, la viabilisation et l’assainissement (Gragnague), les frais de raccordement et taxes locales en tout genre (ils sont très forts pour inventer des taxes).