samedi 30 janvier 2016

Chapitre 7 : le hasard n’existe pas

Le mois de juin 2015 est particulièrement chaud sur Toulouse… Caniculaire.
Mon dossier est quasiment bouclé. Il ne me reste qu’à signer l’assurance du prêt avec la MACIF, et le prêt avec ma banque.

Le nouveau terrain est franchement mieux que le précédent. Il est plus grand, mieux situé, et encore plus au calme que le précédent qui était déjà très calme.

Mieux situé, car proche de l’école du village et des commerces : si un jour je souhaite ou dois vendre ma maison de plain-pied, je n’aurai aucun problème pour trouver un acquéreur.

Plus calme, car ce terrain donne sur des prés, et derrière le pré se trouve un petit bois : amateur de champignons, soyez certain que le moment venu, j’irai voir si quelques cèpes ne traînent pas par-là ! Il est aussi légèrement en pente, mais un peu moins que celui pour lequel j’avais signé à Pechbonnieu. Ce n’est pas grand-chose, mais ce détail prendra son importance un peu plus tard dans ce récit.

Le temps passe, et les travaux de viabilisation ne démarrent pas en juin comme le lotisseur LP Promotion me l’avait annoncé. Je dois dire que je commence à avoir l’habitude des choses qui ne se passent pas comme prévu !

Nous nous acheminons donc tranquillement vers l’été, et je suis dans l’attente des travaux de préparation du lotissement afin de pouvoir déposer mon permis de construire… Et soudain la réalité me rappelle que la vie est remplie d’aléas.

Mon employeur me propose de se séparer de moi ! Le mois de juin est franchement chaud, dans tous les sens du terme ! Démarre alors une période de négociation. Je dois avouer que professionnellement j’avais envie de passer à autre chose, mais qu’à mon âge, jamais je n’aurais pris l’initiative de démissionner.

Ça fait longtemps que je travaille pour la même entreprise, mais mon patron n’ayant rien d’autre à me reprocher que mon âge, cela me permet d’aboutir à un accord plus que satisfaisant qui va me permettre de vraiment passer à autre chose. L’âge est un vrai problème en France, surtout dans les grandes entreprises : on est soit trop jeune, soit on est trop vieux, et l’âge du trop vieux diminue d’année en année ! Mais cela est une autre histoire qui fera peut-être l’objet d’un autre récit…

La première conséquence de cet accord et de la transaction qui s’ensuit ? Je préviens ma banque que je n’ai plus besoin de leur prêt, puis j’informe mon constructeur de ma nouvelle situation.
Tout ceci aurait été bien différent si mon premier projet était arrivé à son terme.

Alors je vous le dis : le hasard n’existe pas… Ou bien s’il existe, il fait parfois bien les choses !

Début juillet, le lotisseur lance enfin les premiers travaux. Un mois de retard par rapport à ce qui m’était annoncé au départ. Et encore, je vais m’en apercevoir au fil de l’été, le gros des travaux concerne surtout le parking de l’école qui est complètement refait à neuf et devra être prêt pour la rentrée scolaire de septembre.

Le 4 août, parce que plusieurs acquéreurs ont fait pression sur le lotisseur, j’arrive à déposer ma demande de permis de construire… Bis repetita… Je vous passe le détail du nombre de papiers à déposer : si vous avez oublié, je vous renvoie vers le chapitre 4 de ce Blog !

A partir de cette date, l’administration a donc un mois pour demander des pièces complémentaires. Cette fois-ci, je sais que ça va arriver, forcément, car il manque une pièce importante au dossier : c’est le certificat d’achèvement d’équipement du lot (PCMI10) qui ne pourra être fourni par le lotisseur que lorsque mon terrain sera vraiment viabilisé, donc raccordable aux différents réseaux.

Voici les premières photos de la terre promise, l’endroit où, par déduction en lisant les plans dont vous voyez un extrait ci-dessous, j’ai pu déduire l’emplacement de mon futur terrain :

Extrait du plan du lotissement fourni par le promoteur LP Promotion
Extrait du plan du lotissement : terrain en « pipe »
Future voierie d’accès du lotissement
Futur accès au lotissement 
Vue de la façade des futurs terrains représentés sur le plan ci-dessus
Les accès terrains vus de la future voirie
Le futur terrain avant viabilisation, les arbres doivent disparaître
Futur terrain vu de l’intérieur et avant viabilisation
Comme prévu, moins de un mois après le dépôt de la demande de permis de construire, je reçois un courrier de la mairie me demandant les pièces manquantes au dossier : ceci relance évidemment un délai de 2 mois à partir du moment où j’aurai déposé l’ensemble des pièces manquantes.

Avoir déposé ma demande en sachant qu’il manquait au moins un élément au dossier m’a permis de constater qu’en réalité, il manque plusieurs pièces, dont la plupart sont à fournir par le constructeur ! 

Le 4 septembre, je dépose donc l’ensemble des pièces manquantes, à l’exception du fameux certificat PCMI10 qui sera fourni par le lotisseur LP Promotion.

En toute logique, la pré-analyse de mon dossier par l’administration devrait leur permettre de me délivrer le permis de construire plus rapidement lorsque ce fameux certificat sera fourni. Normal, car c’est le seul document qui va manquer à l’ensemble des demandes de permis, et cela n’empêche pas l’administration de vérifier que tous les autres points sont corrects. Mais la logique fait-elle partie de l’administration ?

Evidemment, comme les choses ne peuvent jamais se dérouler exactement comme prévu, même si les travaux de viabilisation semblent se dérouler sans encombre, le chantier prend du retard. Alors que l’automne est déjà bien entamé et que nous arrivons fin octobre, je ne vois comment la date de livraison de fin novembre qui m’avait été annoncée lorsque j’ai signé pourrait être respectée.

En réalité, en lisant les documents en ma possession, j’apprends qu’une autorisation de vente anticipée des lots a été signée avec la commune. Celle-ci précise dans l’article 2 : « Les travaux de la première tranche prescrits par le permis d'aménager devront être achevés au plus tard le 31 décembre 2015 ». J’avoue que j’ai aussi du mal à imaginer une fin des travaux à fin décembre…

Malheureusement, et malgré une météo ultra favorable durant ces derniers mois, l’avenir me donnera raison.

Mon métier est de gérer des projets et les impondérables associés qui ne manquent pas d’arriver. Je crois que cette compétence est absente de bien des entreprises.

Toute cette attente n’est pas négative, et je tiens à souligner l’honnêteté de mon constructeur OC Résidences qui, sans que je ne demande rien, me fait signer un avenant négatif pour le WC suspendu dont le prix a baissé de quelques centaines d’Euros, et arrive au final à me faire économiser plus de 1.000€ sur ma construction. Rien ne l’y oblige, et je trouve ça vraiment très commercial.

Début novembre, je n’ai plus qu’à attendre la mise à disposition de mon terrain. Les coffrets sont en attente de l’équipement des lots.

Début novembre, les coffrets de viabilisation sont en attente pour l’équipement des lots
Début novembre, coffrets en attente pour l’équipement des lots

Bien entendu, depuis le 4 septembre, entre le changement de ma situation professionnelle, et la préparation de mon futur chantier, j’ai eu largement de quoi occuper mes journées… Mais nous verrons ceci un peu plus tard !

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