Le mois de juin 2015
est particulièrement chaud sur Toulouse… Caniculaire.
Mon dossier est quasiment bouclé. Il ne me reste qu’à signer
l’assurance du prêt avec la MACIF, et le prêt avec ma banque.
Le nouveau terrain est franchement mieux que le précédent.
Il est plus grand, mieux situé, et encore plus au calme que le précédent qui
était déjà très calme.
Mieux situé, car proche
de l’école du village et des commerces : si un jour je souhaite ou dois
vendre ma maison de plain-pied, je n’aurai aucun problème pour trouver un
acquéreur.
Plus calme, car ce
terrain donne sur des prés, et derrière le pré se trouve un petit bois : amateur
de champignons, soyez certain que le moment venu, j’irai voir si quelques cèpes
ne traînent pas par-là ! Il est aussi légèrement en pente, mais un peu
moins que celui pour lequel j’avais signé à Pechbonnieu. Ce n’est pas grand-chose, mais ce détail prendra son importance un peu
plus tard dans ce récit.
Le temps passe, et les travaux de viabilisation ne démarrent
pas en juin comme le lotisseur LP Promotion
me l’avait annoncé. Je dois dire que je commence à avoir l’habitude des choses
qui ne se passent pas comme prévu !
Nous nous acheminons donc tranquillement vers l’été, et je
suis dans l’attente des travaux de préparation du lotissement afin de pouvoir déposer
mon permis de construire… Et soudain la
réalité me rappelle que la vie est remplie d’aléas.
Mon employeur me propose de se séparer de moi ! Le mois
de juin est franchement chaud, dans tous les sens du terme ! Démarre alors
une période de négociation. Je dois avouer que professionnellement j’avais
envie de passer à autre chose, mais qu’à mon âge, jamais je n’aurais pris
l’initiative de démissionner.
Ça fait longtemps que je travaille pour la même entreprise, mais
mon patron n’ayant rien d’autre à me reprocher que mon âge, cela me permet
d’aboutir à un accord plus que satisfaisant qui va me permettre de vraiment
passer à autre chose. L’âge est un vrai problème en France, surtout dans les
grandes entreprises : on est soit trop jeune, soit on est trop vieux, et
l’âge du trop vieux diminue d’année en année ! Mais cela est une autre
histoire qui fera peut-être l’objet d’un autre récit…
La première conséquence de cet accord et de la transaction
qui s’ensuit ? Je préviens ma banque que je n’ai plus besoin de leur prêt,
puis j’informe mon constructeur de ma nouvelle situation.
Tout ceci aurait été bien différent si mon premier projet
était arrivé à son terme.
Alors je vous le dis : le hasard n’existe pas… Ou bien s’il existe, il fait parfois bien
les choses !
Début juillet, le lotisseur lance enfin les premiers travaux. Un mois de retard par rapport à ce qui m’était annoncé au départ. Et encore, je vais m’en apercevoir au fil de l’été, le gros des travaux concerne surtout le parking de l’école qui est complètement refait à neuf et devra être prêt pour la rentrée scolaire de septembre.
Le 4 août, parce
que plusieurs acquéreurs ont fait pression sur le lotisseur, j’arrive à déposer
ma demande de permis de construire… Bis repetita… Je vous passe le détail du nombre
de papiers à déposer : si vous avez oublié, je vous renvoie vers le
chapitre 4 de ce Blog !
A partir de cette date, l’administration a donc un mois pour
demander des pièces complémentaires. Cette fois-ci, je sais que ça va arriver,
forcément, car il manque une pièce importante au dossier : c’est le
certificat d’achèvement d’équipement du lot (PCMI10)
qui ne pourra être fourni par le lotisseur que lorsque mon terrain sera
vraiment viabilisé, donc raccordable aux différents réseaux.
Futur terrain vu de l’intérieur et avant viabilisation |
Avoir déposé ma demande en sachant qu’il manquait au moins
un élément au dossier m’a permis de constater qu’en réalité, il manque
plusieurs pièces, dont la plupart sont à fournir par le constructeur !
Le 4 septembre,
je dépose donc l’ensemble des pièces manquantes, à l’exception du fameux certificat PCMI10
qui sera fourni par le lotisseur LP Promotion.
En toute logique, la pré-analyse de mon dossier par
l’administration devrait leur permettre de me délivrer le permis de construire
plus rapidement lorsque ce fameux certificat sera fourni. Normal, car c’est le
seul document qui va manquer à l’ensemble des demandes de permis, et cela
n’empêche pas l’administration de vérifier que tous les autres points sont
corrects. Mais la logique fait-elle partie de l’administration ?
Evidemment, comme les choses ne peuvent jamais se dérouler
exactement comme prévu, même si les travaux de viabilisation semblent se
dérouler sans encombre, le chantier prend du retard. Alors que l’automne est
déjà bien entamé et que nous arrivons fin octobre, je ne vois comment la date
de livraison de fin novembre qui m’avait été annoncée lorsque j’ai signé pourrait
être respectée.
En réalité, en lisant les documents en ma possession,
j’apprends qu’une autorisation de vente anticipée des lots a été signée avec la
commune. Celle-ci précise dans l’article 2 : « Les travaux de la première tranche prescrits
par le permis d'aménager devront être achevés au plus tard le 31 décembre 2015 ».
J’avoue que j’ai aussi du mal à imaginer une fin des travaux à fin décembre…
Malheureusement, et malgré une météo ultra favorable durant ces
derniers mois, l’avenir me donnera raison.
Mon métier est de gérer des projets et les impondérables
associés qui ne manquent pas d’arriver. Je crois que cette compétence est
absente de bien des entreprises.
Toute cette attente n’est pas négative, et je tiens à souligner l’honnêteté de mon
constructeur OC Résidences qui, sans que je ne demande rien, me fait signer
un avenant négatif pour le WC suspendu dont le prix a baissé de quelques
centaines d’Euros, et arrive au final à me faire économiser plus de 1.000€ sur
ma construction. Rien ne l’y oblige, et je trouve ça vraiment très commercial.
Début novembre,
je n’ai plus qu’à attendre la mise à disposition de mon terrain. Les coffrets
sont en attente de l’équipement des lots.
Bien entendu, depuis le 4
septembre, entre le changement de ma situation professionnelle, et la
préparation de mon futur chantier, j’ai eu largement de quoi occuper mes
journées… Mais nous verrons ceci un peu plus tard !