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dimanche 8 mai 2016

Chapitre 12 : La première pierre !

Un jour sans fin ?


Donc le 7 avril, j’apprends que  « La livraison de mon terrain aura lieu vendredi 15 avril 2016 à 9h », soit le dernier jour de la semaine la plus tardive dans l’intervalle des dates annoncées par LP Promotion.

Le lendemain, la vie est belle : Oc Résidences me confirme que mon chantier démarrera le 18 avril : j’ai rendez-vous sur le terrain à 8h00. J’y serai !

Le 11 avril, premier jour de la quinzième semaine de l’an de grâce 2016, le directeur de chantier du lotisseur m’appelle… Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis même plus étonné du nouveau retard qu’il m’annonce…

Encore et toujours du retard ! Ça devient insupportable : la gestion des plannings dans cette entreprise, c’est n’importe quoi.

Malheureusement, mes expériences passées m’ont prouvé que ces retards sont monnaie courante dans le BTP et la construction immobilière : tenir un délai, ce n’est définitivement pas leur truc. J’espère qu’Oc Résidences sera plus rigoureux cette fois-ci, car ça n’avait pas été le cas pour ma précédente construction avec eux en 1999.

Bref ! Concernant le lotissement, l’enrobé va être réalisé entre le vendredi 15 avril et le lundi 18 avril au soir, puis le marquage au sol les mardis et mercredis : je ne pourrai donc pas démarrer avant le jeudi 20 avril au matin, date de la réception des travaux d’aménagement du lotissement.

J’obtiens tout juste l’accord de démarrer l’implantation de la maison le lundi 18 au matin. Pour couler les fondations, il faudra attendre le jeudi après la réception du lotissement. Ben voyons !

Depuis le début de cette histoire, je me demande pourquoi ma radio ne m’annonce pas tous les matins : « Bucherons, bucheurs, c'est le jour de la marmotte ! Debout les morts, y en a marre des mottes ».

Le bout du tunnel…


J’avertis Oc Résidences de ce nouvel événement.

Cette fois-ci, peu leur importe, et je dois dire que c’est pareil pour moi : tout le monde a trop attendu dans cette histoire. L’implantation aura bien lieu le lundi 18, et les fondations seront coulées le mardi 19 après-midi. Ce sera un putsch, comme la première maison démarrée sur ce lotissement (cf chapitre 11), puisqu’il n’y a que ce moyen d’avancer !

C’est ainsi que j’ai un premier rendez-vous préparatoire avec le terrassier sur le terrain au milieu de la semaine précédant l’implantation : il doit venir sur place le week-end pour préparer un chemin d’accès qui sera utilisé par les différents engins qui viendront faire des travaux et des livraisons ; il doit également commencer le décapage du terrain à l’endroit de l’implantation de la future maison.

Ainsi fut fait.


Les premiers travaux sont lancés : il s’agit de réaliser un chemin d’accès pour les futurs engins de chantier qui viendront sur mon chantier
Premiers travaux de mon chantier : la réalisation du chemin d’accès

Le 15 avril, un petit miracle se produit : la réalisation des enrobés a réellement démarré… Et ils sont terminés comme prévu le 18 avril au soir ! Enfin, comme prévu dans ce énième planning…

L’enrobé a enfin été réalisé sur le trottoir devant mon terrain. Enfin des travaux de finition visibles
Démarrage des enrobés le 8 avril : on débute par les trottoirs

Le lotissement prend forme : les enrobés ont été complètement réalisés dès le 15 avril devant mon terrain
Le 15 avril : réalisation des enrobés de la chaussée

L’enrobé est terminé devant mon terrain. Bientôt le démarrage de mes travaux
Les engins sont prêts à terminer l’enrobé dans les voies du lotissement


La réunion de démarrage du chantier !


Le lundi 18 avril, jour tant attendu, c’est la réunion de démarrage du chantier avec l’implantation de la construction. Le conducteur de travaux est présent, ainsi que le terrassier, et les maçons.

Cette réunion est extrêmement importante, car c’est le seul moyen de constater de visu ce que donnera votre construction une fois terminée. C’est aussi le seul moment pour remettre en cause des choix qui jusque-là étaient plutôt théoriques et pour lesquels vous n’aviez qu’un papier pour juger.
Pour ma part, je vous en ai déjà parlé, il était probable que les évacuations de la maison nécessitent une pompe de relevage. Je me disais que rehausser la maison m’éviterait peut-être cette installation supplémentaire.

La réalité a été la suivante une fois l’ensemble des points de niveaux relevés :
  1. Le garage sera sur vide sanitaire et pas sur hérisson, et la maison ainsi que la terrasse seront rehaussées d’une rangée de parpaings supplémentaire. Le vide sanitaire du garage comptera une rangée de parpaings de moins que le reste de la maison afin de conserver le décroché de toiture entre le garage et le corps de la maison pour respecter les différents visuels annexés au permis de construire.
  2. Malheureusement, tout ceci ne m’exempte pas de la pompe de relevage qui, une fois les niveaux mesurés, s’avère absolument nécessaire. D'ailleurs, ce n’est pas UNE pompe qu’il me faut, mais DEUX : une pour les eaux usées de la maison, et une pour le pluvial.

Les eaux pluviales arrivent du toit de la maison : celui-ci étant bien plus haut que la route, et les tuyaux d’évacuation arrivant au niveau de la dalle de la maison, j’aurais pu éviter la pompe supplémentaire. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les prises de niveau réalisées sur le terrain, et la loi de la gravitation.

Le problème, ce sont les réglementations communales. La loi autorise depuis quelques années les communes à imposer des installations pour la récupération et la gestion des eaux pluviales (Voir sur le site assainissement.developpement-durable.gouv.fr). Evidemment, la commune, comme de nombreuses autres, a sauté sur l’occasion et, au nom du principe de précaution, a imposé dans son P.L.U. (articleU1- 4, paragraphe 2, alinéa b) la mise en place de cuves de rétention des eaux pluviales pour chaque nouvelle construction, indépendamment de la topographie des lieux.

Une cuve de rétention, c’est un dispositif enterré qui constitue un tampon de stockage provisoire entre l’arrivée des eaux du toit de la maison, et le rejet vers le réseau d’évacuation des eaux pluviales. Le débit du rejet en sortie de la cuve est inférieur au débit d’entrée. Ceci permet, en cas d’orage violent par exemple, d’évacuer l’eau progressivement sans engorger les réseaux publics.

La cuve est enterrée, avec un orifice de fuite (rejet) situé à un niveau plus bas que l’orifice d’arrivée d’eau. C’est pourquoi il va me falloir 2 pompes de relevage plutôt qu’une seule : 

Ajouter un dispositif mécanique quelque part induit obligatoirement un risque de panne qu’il va falloir gérer :
  • La pompe pour eaux claires ne pose pas de problème particulier : au pire, les eaux pluviales déborderont sur mon terrain, et ruisselleront jusqu’en bas. Celui-ci est en pente, et en bas, c’est un champ.
  • Pour les eaux usées, c’est un autre problème : il faut prévoir une station de relevage équipée, soit d’une pompe simple et acheter une pompe de secours qui sert en cas de panne, soit d’une pompe double. Dans les deux cas, la ou les pompes sont immergées dans une cuve de rétention. 
    • L’avantage de la pompe double, c’est la sécurité : les 2 pompes fonctionnent en alternance, et en cas de panne, le système fonctionne sur une pompe, et la panne est signalée par une alarme.
    • L’inconvénient de la pompe double, c’est le prix qui n’a rien à voir avec la pompe simple. Pour résumer, on passe de 1.500€ à plus de 4.000€, et il s’agit d’un système plus adapté pour de grosses installations que pour une maison individuelle.
    • L’avantage de la pompe simple, c’est son prix et la facilité d’installation.
    • L’inconvénient de la pompe simple, en dehors de l’obligation de stocker une pompe neuve en attendant une hypothétique panne, c’est d’être obligé de remplacer la pompe en panne avant que la cuve de stockage temporaire des eaux usées ne déborde, en espérant que la pompe neuve qui n’a jamais servi ne soit pas elle-même en panne, et en supposant que la panne a été détectée suffisamment tôt !
Dans tous les cas, quelle que soit la solution technique retenue, une panne nécessite le remplacement de la pompe défectueuse : cette manipulation est heureusement réalisée en moins de 30 minutes à ce qu’il paraît (enfin, je vous dirai le temps exact quand cela arrivera !). La préconisation du constructeur est de partir sur une pompe simple… Je vais y réfléchir.

Pour conclure la réunion de démarrage du chantier, et en voyant le dessin réalisé à la craie sur le sol, je me dis que la terrasse est un peu trop petite : je décide de l’aligner sur le mur extérieur de la construction : elle fera donc 7,50m de longueur au lieu de 6,00m.

L’implantation se termine un peu après 10h. L’ensemble des axes des fondations est tracé au sol à la craie, et grâce à Monsieur Pythagore, les angles seront droits. C’est d’ailleurs en faisant la piscine de ma deuxième maison que j’ai découvert l’utilisation pratique de son théorème si couramment utilisé en maçonnerie avec la fameuse méthode du 3-4-5 !

Démarrage du chantier avant l’implantation : décapage du terrain et réalisation de la plateforme qui va recevoir la construction
Décapage du terrain, réalisation de la plateforme de construction

Positionner la construction sur le terrain, prendre les mesures et s’assurer d’avoir des angles droits grâce à Pythagore
Implantation de la construction et calcul des angles : merci Pythagore

Premier tracé de la maison au sol à la craie : à droite, le garage, à l’extrémité gauche, la terrasse
Tracé des axes des fondations à la craie, première visualisation de la construction

Le début des grandes manœuvres…


C’est donc parti pour plusieurs mois de chantier. Sitôt la réunion terminée, le terrassier enchaîne en creusant les fondations. Le terrain est en pente à l’origine, et a été remis de niveau pour faire la plateforme d’accueil de la construction. Pour cela, les travaux de terrassement ont conduit à décaper le coté le plus haut jusque sous le niveau du terrain naturel, et à remonter le niveau à l’autre extrémité. Afin que l’assise de la maison soit correcte et que les fondations descendent au niveau du bon sol, celles-ci sont de plus en plus profondes au fur et à mesure que l’on va du garage (haut du terrain) vers la terrasse (bas du terrain). Arrivé au milieu de la future maison, la profondeur des massifs des fondations passe au-delà des 2 mètres. Les massifs sont remplacés à ce stade par des pieux de plus en plus profonds.

Des fondations de plus en plus profondes en allant vers la terrasse. Au-delà de 2 mètres de profondeur, des pieux remplacent les massifs
Au-delà de 2 mètres de profondeur, des pieux remplacent les massifs

Premier résultat vraiment visible : les tranchées des fondations de la construction
Le tracé des axes a été remplacé par des tranchées de fondations

Le mardi 19 après-midi, le béton arrive !

Je ne suis pas présent sur le chantier, mais j’ai un informateur fiable : le Directeur des travaux de LP Promotion m’appelle pour me prévenir que « des pompes à béton et un convoi de toupies à béton rentrent sur le lotissement alors qu’il m’avait dit d’attendre le jeudi 21 avril ! ». Lui n’est pas sur le chantier, mais il a reçu des photos des ouvriers qui sont sur place.

Franchement, à ce stade, et après des mois d’une attente interminable, je m’en contrefiche totalement !

La seule chose qui inquiète ce Monsieur, c’est qu’il n’a pas encore fait la réception de son chantier, et il a peur qu’il y ait des réserves… En clair, il craint que son enrobé tout neuf soit abîmé, ou défoncé par les engins de chantier. Son appel téléphonique résonne en moi comme une petite vengeance personnelle !

En même temps, j’ai laissé une caution lors de l’achat de mon terrain : elle me sera restituée si le lotissement n’a pas subi de dégâts, après la fin des travaux de la dernière maison ! Autant dire que ce n’est pas pour demain, et je me demande même si elle me sera restituée un jour… Mais ça m’aurait gêné que le revêtement ne soit pas testé avant la réception du lotissement : mes camions ne sont que les premiers d’une très longue série car au moins 500 toupies à béton vont se succéder dans le lotissement durant les différents chantiers.

Grâce à cet appel du lotisseur, je m’arrête le soir même sur le chantier en rentrant du travail. Très bonne idée qui m’a permis de réaliser les photos ci-dessous ou vous pouvez voir que le constructeur a effectivement sorti les grands moyens avec 2 pompes à béton l’une derrière l’autre.

Coulage du béton dans les tranchées de fondations avec deux pompes à béton l’une derrière l’autre
Envoi du béton : deux pompes à béton ont été nécessaires

Fin du coulage des fondations avec environ 80m3 de béton coulé dans les tranchées
Environ 80m3 de béton a été coulé dans les fondations

Arriver sur un chantier et voir une toupie à béton qui vide dans une pompe à béton qui envoie vers une autre pompe, qui envoie dans les tranchées est impressionnant
L’impressionnant déploiement de moyens pour envoyer le béton

Conclusion d’un long, très long épisode de plus d’un an…


Vous vous demandez sans doute où en est mon litige avec LP Promotion et ma demande de dédommagement pour tout ce retard ? Et bien le mercredi 13 avril, jour du premier rendez-vous avec le terrassier, je reçois par mail de LP Promotion une nouvelle proposition de protocole d’accord… Bien partiellement satisfaisant, j’ai envie d’en finir avec ce dossier pour pouvoir passer sereinement à la suite. Je décide donc d’accepter leur offre aussitôt, et préviens mon assistance juridique que ce dossier est clos.

Eux, je ne vais pas les regretter !

Le 20 avril, conclusion d’un épisode très très long. Les fondations sont terminées
Le 20 avril, les fondations sont terminées, conclusion d’une épopée de plus d’un an

vendredi 4 mars 2016

Chapitre 9 : Joyeux Noël !

L’importance de la topographie…

On s’achemine vers l’hiver, et plus le temps passe, plus j’ai hâte de pouvoir démarrer mes travaux. En même temps, j’ai l’impression que les travaux de viabilisation et d’aménagement de ce lotissement n’en finissent pas.

Il s’en est passé des choses, beaucoup durant cette période, mais pas forcément celles que j’aurais souhaitées.

Octobre 2015, Les arbres qui sont sur mon terrain (voir les photos du chapitre 7) n’ont toujours pas bougé… Et oui, en automne, il n’y a que les feuilles qui tombent toutes seules. Le tronc reste bien en place : j’en avais déjà discuté au téléphone avec LP Promotion et j’avais eu l’assurance que le déboisement serait bien effectué… Devant l’inertie qui commence à poindre, je décide le 13 octobre de confirmer ma demande en leur envoyant un mail. Tant qu’à faire, j’en profite pour rappeler qu’avec le bornage incomplet du terrain, une intervention du géomètre est nécessaire.

Il m’est bien entendu assuré que tout ceci sera fait promptement !

Un mois plus tard, le 16 novembre, je reçois un nouveau dossier transmis par le Notaire… Je ne comprends pas bien pourquoi, mais à sa lecture, une surprise m’attend : 4 ou 5 terrains, dont le mien sont un peu plus bas que le niveau de la route, ce qui devrait nécessiter l’installation d’un « poste de refoulement ». Comprenez que ça signifie pour moi l’obligation d’équiper les évacuations de la maison d’une pompe de relevage des eaux usées… En termes encore plus simples, cela représente un surcoût d’environ 2000€ la petite surprise… Et encore, il me faut prévoir de changer la pompe tous les 5 ans, une panne pouvant toujours arriver.

Je vous avais prévenus au chapitre 7, la légère pente du terrain, et son niveau par rapport à la route allait prendre son importance à un moment de ce récit, et mon petit doigt me dit que je ne suis pas sorti de l’auberge avec ce nouveau paramètre !

Avec cette nouvelle information, j’expédie donc un nouveau mail à LP Promotion pour leur indiquer que ce point, inconnu au moment de la signature en avril 2015 va générer un surcoût, et je leur demande ce qu’ils comptent me proposer en dédommagement… J’en profite pour leur rappeler que les arbres s’incrustent, et sans intervention de leur part, ont bien décidé de ne pas bouger !

Je demande également qu’il me soit communiqué un relevé des niveaux pour le transmettre à mon constructeur et qu’il puisse en prendre connaissance.

Après plusieurs échanges avec LP Promotion, ils doivent me communiquer le relevé topographique du terrain incluant les canalisations (évacuations eaux usées et eaux pluviales), et me proposent une toute petite remise de 1000€.

Je n’ai pas envie d’aller plus loin dans la négociation, et je n’ai pas encore vérifié le prix que me coutera cette nouvelle option : j’accepte.

Ils mettent une petite condition complémentaire pour l’obtention de cette remise : que je signe l’acquisition définitive du terrain avant la fin de l’année. J’accepte à la condition d’obtenir le permis de construire, obligatoire pour moi, pour ne pas revivre le cauchemar de l’année passée.


Le permis de construire…

Le 27 novembre, dernier jour pour déposer les pièces complémentaires de mon dossier de permis de construire, je reçois ENFIN le certificat PCMI10 du lotisseur. Enfin, dernier jour d’après la mairie… D’après moi, ils se trompent, car le délai de 4 mois depuis le dépôt initial ne sera consommé que le 4 décembre vu qu’il a commencé à courir le 4 août…

Quoi qu’il en soit, n’ayant aucune envie de créer davantage de problèmes qu’il n’en existe déjà, je fonce à la mairie le même jour, et je dépose ce fameux certificat…

Cette fois-ci, le dossier de permis de construire est complet : il ne me manque que le précieux sésame qui me permettra de signer définitivement pour l’acquisition, et d’engager les travaux.

Voici ci-dessous l’état du lotissement à fin novembre…
Fin novembre, les coffrets de viabilisation sont enfin posés et raccordés
Fin novembre, les coffrets sont posés et le raccordement des lots est fait

Fin novembre, mon terrain est enfin équipé du coffret de viabilisation
Fin novembre, le coffret est posé et raccordé pour mon terrain


… Ci-dessous à mi décembre, les travaux de viabilisation sont complètement terminés. Vous pouvez constater au passage les conditions climatiques exceptionnelles qui règnent sur Toulouse depuis plusieurs mois… Avec ces conditions, je me demande pourquoi les travaux n’ont pas avancé plus vite… Les arbres sont toujours là… Et en prime, tout le monde a hérité d’un gros volume de terre étalé en surface.

Mi-décembre, les terrains sont tous équipés du coffret de viabilisation
Mi-décembre, avec des conditions météos exceptionnelles la viabilisation est terminée

Le 14 décembre, je recontacte LP Promotion pour leur indiquer qu’un gros volume de terre a été étalé sur les terrains, remontant sensiblement (au moins 50 centimètres) la hauteur du terrain par rapport au sol naturel. Cette terre vient du creusement du « bassin à orage » qui est devenu obligatoire dans les lotissements afin de stocker l’eau de pluie qui peut tomber en grande quantité sur une courte période.

J’en profite pour rappeler que les arbres ne vont pas partir tout seul…

Le 23 décembre, c’est la veille du réveillon de Noël… C’est ce jour que je reçois mon plus beau cadeau de par courrier : MON PERMIS DE CONSTRUIRE !

Et voilà ! Plus rien ne va s’opposer à ce que je construise ma troisième maison… Enfin pas ça en tous cas !