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jeudi 26 novembre 2015

Chapitre 3 : L’assurance du prêt

La vie n’est pas un long fleuve tranquille… Monter un dossier de prêt non plus

S’il y a une réalité importante à retenir, c’est que « l’accord immédiat pour l’obtention d’un prêt » ne signifie pas que vous allez obtenir ce prêt du jour au lendemain… Bien au contraire, la route est encore longue !

En effet, une fois que le dossier est monté, il reste encore la question de l’assurance. Pour ça, on a le choix entre deux options :
  1. Soit ne pas chercher la complication et prendre l’assurance que vous propose la banque qui finance votre projet
  2. Soit opter pour une délégation d’assurance, c'est-à-dire chercher une assurance ailleurs
En réalité, il y a une troisième possibilité où la délégation d’assurance n’est pas une option mais une obligation !

Il se trouve que j’ai eu un souci de santé en 2000, sans séquelle, et sans cause établie. Mais j’ai un traitement médicamenteux préventif ? Celui-ci, dans la mesure où je n’ai aujourd’hui aucun souci de santé, me met encore plus à l’abri de ce souci que le commun des mortels qui ne prend aucun médicament !

Néanmoins, j’anticipe des difficultés pour l’obtention d’un contrat d’assurance pour mon prêt immobilier. Je crois au minimum que ce traitement me vaudra une surprime non négligeable : pour un prêt de 93.000€ sur 12 ans, j’ai pensé que cette question de l’assurance méritait un chapitre à elle toute seule.

La délégation d’assurance

Pour la délégation d’assurance, vous avez au moins trois possibilités :
  1.  Faire appel à un courtier : cette solution implique de confier son dossier à un tiers dont le rôle va être de vous dégoter l’assurance de vos rêves ! Bien qu’ayant les coordonnées de deux courtiers qu’on m’avait recommandés, je n’ai pas testé cette possibilité. Il faut retenir que passer par un courtier va entrainer des frais supérieurs, car il faut le rémunérer pour le service qu’il vous rend.
  2.  Demander des études comparatives sur internet : j’ai testé. Le résultat est que vous êtes contactés par plein d’assureurs qui ont tous des tarifs moins élevés que la concurrence. Le problème est toujours le même : il s’agit d’offres standards pour des personnes standards. Dés que vous cochez « NON » dans une case, on rentre dans un processus beaucoup plus long car il faut obtenir les justificatifs demandés… Beaucoup d’énergie à dépenser donc, tout ça pour aboutir quoi qu’il arrive à une surprime non négligeable !
  3. Demander directement un devis à un assureur que vous connaissez : c’est la solution que j’ai retenue en décidant de demander un devis à mon assureur depuis plus de 30 ans, à savoir la MACIF.
En ce qui concerne les échanges avec la MACIF, tout se passe sur internet via leur site Securimut. C’est par là que vous récupérez les devis et autres documents contractuels à communiquer à votre banque. Néanmoins, il est toujours possible de les contacter par téléphone, ce que j’ai dû faire à 3 ou 4 reprises : il y a toujours quelqu’un qui vous répond rapidement et efficacement, même le samedi matin. Ils sont aussi très réactifs et ont un accès direct à leur service médical. Tout ceci est extrêmement appréciable.

Je résume la particularité du devis chiffré de cet assureur en une phrase pour ce qui concerne mon cas : on paye d’avance et avant 61 ans (mais j’imagine que c’est pareil pour beaucoup d’autres assureurs, notamment dans les autres mutuelles d’assurances).

C’est un résumé un peu rapide, car la logique de fonctionnement est quelque peu différente de l’assurance fournie par une banque.

Comme pour toute assurance de prêt, l’assureur calcule son tarif en fonction des mêmes paramètres que l’assurance fournie par la banque : montant du prêt, durée de remboursement, taux du prêt, questionnaire de santé.

Les modalités de remboursement, elles, sont différentes : l’assureur vous fait une offre globale, c'est-à-dire qu’il vous fournit un devis avec un montant global à payer pour être assuré, le TAEA (Taux Annuel Effectif Assurance), et un échéancier de paiement associé. Cet échéancier est décorrélé de celui du prêt. Dans mon cas, la MACIF me propose une échéance réduite durant les 12 premiers mois, puis une échéance unique plus élevée pendant 87 mois, soit un total de 99 mois (environ 8 ans) pour un prêt remboursé en 144 mois (12 ans).

L’échéancier de la MACIF se termine alors que j’aurai 61 ans, d’où mon résumé rapide : c’est un fait, on n’aime pas trop faire payer les vieux trop longtemps !

Quelle que soit la réactivité des uns et des autres, cette démarche prend un certain temps, le même que le refroidissement du fût d’un canon… Voici la chronologie des événements qui m’ont permis d’aboutir à un devis finalisé :
  • Le 07/10/2014, parce que j’anticipe un problème avec l’assurance de ma banque, je dépose une première demande d’assurance à la MACIF sur la base de 91.000€ sur 11 ans car je ne connais pas encore toutes les conditions du prêt que je vais devoir demander.
  • Le 08/10, parce que j’ai rempli un questionnaire de santé, la Macif me demande comme prévu des précisions. Il me faut fournir un état sanguin détaillé et un certificat de mon médecin. J’expédie tout ça par courrier le 20/10.
  • Le 23/10, j’ai un premier devis de la MACIF pour 6.933€, surprime comprise, Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%). Le TAEA est de 1,31%. Sans surprime le tarif serait de 4.910€ pour un TAEA de 0,833%.
  • Le 27/10, après que j’ai indiqué le montant réel demandé à ma banque pour le prêt, et la durée associée, la MACIF me fournit un devis définitif : 9.519€ pour couvrir un prêt de 93.000€ sur 12 ans pour Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%). Le TAEA passe étonnamment de 1,31% à 1,61%. Ca devient énorme par rapport au taux du prêt proposé par ma banque qui est de 2,15% !
  • Le 22/11, parce que ma banque me demande les devis contractuels de la MACIF, je rappelle la MACIF. Ils constatent une erreur sur mon dossier : ils ont compté une surprime sur décès/PTIA et pas sur ITT/IPT, alors qu’ils auraient dû faire l’inverse J. Au final, le TAEA revient aux environs de 1,31%, et ça fera 7.789€ pour Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%).

L’assurance proposée par la banque

L’assureur de la Société Générale, c’est SOGECAP. En ce qui les concerne, tout se passe par écrit et rien par téléphone : leur hot line ne sert pas à grand-chose. Quand j’ai reçu un mail de leur part pour m’informer que j’allais recevoir des nouvelles de mon dossier, j’ai appelé pour essayer de gagner du temps. Les deux fois, la réponse a été la même : il fallait attendre le courrier qu’on allait m’envoyer.

Je résume également la particularité de SOGECAP en une phrase pour ce qui concerne mon cas : on est face à une sorte d’administration qui fonctionne avec ses procédures, par courrier et avec des formulaires.

Voici la chronologie des événements qui m’ont permis d’aboutir à un devis finalisé… Et je vous promets, je n’ai rien exagéré dans les lignes qui suivent :
  • Le 25/10/2014, la banque communique mon dossier à son assurance SOGECAP. Comme j’anticipe la même demande que pour la MACIF, je demande à mon banquier de joindre au dossier le certificat détaillé établi par mon médecin, ainsi que le bilan sanguin complet.
  • Le 6/11, je reçois de SOGECAP un formulaire à faire remplir par mon médecin. On remplace le certificat détaillé déjà fourni par le médecin par des cases à cocher… Vive l’administration ! J
  • Le 10/11, je renvoie par courrier le formulaire rempli et tamponné par mon médecin.
  • Le 17/11, sans nouvelles de SOGECAP, je les appelle pour savoir où ils en sont. Nous sommes lundi, et d’après la hot line, « ils ont bien reçu ce jour mon envoi d’une semaine plus tôt, et j’aurai des nouvelles en fin de semaine »…
  • Le 18/11, je reçois de SOGECAP une « première relance » datée du 15/11 suite à leur demande de renseignements complémentaires (le formulaire renvoyé le 10/11) !
  • Le 20/11, je reçois ENFIN une offre de l’assurance. SOGECAP m’assure pour le décès, et m’exclut des assurances PTIA, ITT et IPT. Bref, je n’ai plus qu’à mourir si je ne veux pas payer mon prêt jusqu’au bout ! Et pour ça, j’ai une grosse surprime : 8.444€ juste pour l’assurance décès. Détail amusant (pas tant que ça, finalement), avec son offre inacceptable, le courrier d’accompagnement m’explique qu’il existe une convention dite AERAS me permettant de limiter le coût de mon assurance… Vraiment trop aimable de la part d’un organisme qui, pour limiter le coût de l’assurance justement, ne m’assure que pour le décès !

A propos de la convention AERAS :

AERAS pour : S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé

SOGECAP accompagne donc son offre de la mention suivante : « Dans le cadre de la convention AERAS, nous vous informons que vous pouvez bénéficier sous certaines conditions du mécanisme d’écrêtement de vos cotisations d’assurance. Ce dispositif diminue le montant des cotisations d’assurance qui ne peut représenter plus de 1,4 point dans le TEG d’emprunt ».

En quelques mots, cette convention a été signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l'assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs. Elle a pour objet de faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème grave de santé.

Pour tout savoir sur cette convention, un site Web a été mis en place pour ça : http://www.aeras-infos.fr

Assurance du prêt : conclusion du dossier

Entre une offre à 8.444€ qui ne me couvre qu’en cas de décès, et une autre à 7.789€ qui me couvre pour tout, la conclusion s’impose d’elle-même : mon assureur sera la MACIF, et de toutes façons, l’offre de SOGECAP est inacceptable et ne permet pas à la banque de me prêter les fonds nécessaires au financement de mon projet.

J’en informe donc la Société Générale.

Oui, mais c’est comme chez SFR : ce n’est pas fini !

Il faut que les services juridiques de la banque s’assurent que le contrat proposé par la MACIF est conforme à leurs exigences… Et ça, ça prend du temps quand les services juridiques sont saturés de demandes : apparemment, la crise économique ne frappe pas partout. Je leur fais tout de même remarquer que la MACIF est un assureur majeur, et que leur contrat, le mien en l’occurrence qui est parfaitement standard, est forcément compatible avec les exigences des banques… Sinon ça se saurait !

Le 04 décembre, Alléluia ! Après 2 relances téléphoniques et après avoir suggéré que je pouvais encore changer de banque, la Société Générale me rappelle et m’informe que mon contrat d’assurance proposé par la MACIF est accepté !

Mon prêt sera donc bien couvert par la MACIF : Je leur renvoie le dossier complet et signé le 08 décembre 2014, et j’ai rendez-vous à la banque le 16 décembre pour signer le dossier de prêt définitif !


jeudi 12 novembre 2015

Chapitre 2 : une question de timing

OC Résidences me propose donc une maison de plain pied

98,70m2 habitables, un garage de 24,70m2 avec porte sectionnelle motorisée de 2,50m, une terrasse sur vide sanitaire de 18m2,3 chambres avec placards, 2 WC suspendus dont un avec lave-main, baies vitrées aluminium et fenêtre aluminium coulissantes dans la pièce principale et menuiseries PVC dans les autres pièces le tout en 4/20/4 (4mm de verre, 20mm de vide, 4mm de verre), volets roulants aluminium motorisés avec centralisation de commande (par boitier Tywatt 2000), carrelage dans toutes les pièces de la maison, chauffage par le sol, pompe à chaleur air/eau pour chauffage et eau chaude.
Un écran sous toiture a été ajouté pour éviter les inconvénients de certains épisodes climatiques qui sont malheureusement survenus les années précédentes : lorsque la neige tombe en petits flocons très froids et légers, comme en zone de montagne, et avec du vent, celle-ci s’infiltre entre les tuiles et va se déposer sur la laine de roche qui isole la maison. Lorsque le redoux arrive, la neige fond, l’eau traverse la laine de roche, puis les plaques de plâtre du plafond : il s’ensuit des auréoles sur vos plafonds qui à l’origine devaient sans doute être blancs. C’est pareil lorsque la pluie tombe avec un vent fort ! Bien que tout ceci soit pris en charge par les assurances, si on peut s’en prémunir, c’est beaucoup mieux.
En attendant l’exécution d’une étude de sol, le devis prévoit que les fondations sont constituées d’une semelle filante posée sur « massifs » coulés à 2 mètres de profondeur.
Dés lors, la première phase du projet arrive à son terme, on va pouvoir passer à l’étape des signatures et formalités en tout genre. Et avec mon âge qui avance, bientôt 53 ans, je n’ai pas de temps à perdre !

Le 18 octobre, dernier jour des offres Cuisinella


Je vais finaliser le projet avec eux, et je signe donc pour la cuisine ci-dessous. J’ajoute l’électro-ménager qui me manque, à savoir : la plaque de cuisson à induction grande largeur (75cm), une hotte aspirante au dessus de l’îlot, et le four à chaleur tournante. Ce sera un modèle « Light », assemblé sur caissons et façades montés d’usine en 19mm. Le projet est présenté avec des caissons de couleur rouge et plan de travail gris. Je verrai en cours de chantier pour la couleur définitive.

Projet de cuisine avec ilot central et bar par Cuisinella

Projet de cuisine : rouge et gris pour l’instant

Le 23 octobre à 7h30, je suis chez le constructeur

pour finaliser les derniers détails de la construction en prévision de la signature prévue le lendemain matin.


Le 24 octobre à 10 heures, je suis chez le Notaire

avec le lotisseur pour signer le compromis de vente du terrain. Comme vous pouvez le constater, il est plus petit que les terrains qui l’entourent : il s’agit d’une des parcelles du lotissement qui a été découpée en deux parties, cela permettant une commercialisation à un prix nettement inférieur et donc compatible avec mon budget.

Terrain issu d’une parcelle découpée en deux parties

Le plan du terrain : découpage en deux de la parcelle N°8


Projet d’implantation de la construction sur le terrain découpé

Implantation de la maison sur le terrain



… A 11h30 je suis chez OC Résidences

pour signer le contrat de construction et la notice finalisés. Les plans et les surfaces ci-dessous ne sont pas définitifs, mais ils ressemblent fortement aux plans ci-après :

Plan 2D de la maison proposée par OC Résidences

Plan 2D OC Résidences : quelques modifications restent à venir

Plan définitif d’implantation de la maison sur le terrain

Implantation de la maison sur le terrain



Vues 3D de la construction OC Résidences

Vue 3D sous tous les angles de la future construction


Le 25 octobre à 11h, j’ai rendez-vous avec ma banque

La Société Générale est ma banque, et parce qu’à peu près toutes les banques fonctionnent de la même manière, et que la mienne me donne plutôt satisfaction depuis de nombreuses années, y compris pour le financement de mes deux précédentes maisons, je décide de passer par eux.
Pour le financement de mon projet : l’accord est immédiat (j’avais vu ma banque un mois plus tôt pour une première simulation). Il reste à voir la question de l’assurance du prêt…

vendredi 26 décembre 2014

Chapitre 1 : la prospection

Lorsqu’on veut se lancer dans la construction d’une maison individuelle, il y a un certain nombre de questions qui doivent trouver leur réponse, par exemple :

  • Quel type de maison ?
  • Un constructeur ou un maître d’œuvre ?
  • Avec quelles prestations ?
  • Sur quel terrain ?
  • Et tout ça à quel prix ?

Avant, tout était simple : quasiment n’importe qui pouvait se proclamer maître d’œuvre ou constructeur et bâtir des maisons. Puis le temps des économies d’énergie est arrivé, devenant une nécessité, non seulement pour le bien de la planète, mais aussi pour celui de nos porte-monnaie… Enfin pour nos porte-monnaie sur le long terme, car au démarrage d’un projet, la prise en compte des nouvelles normes dans les constructions a fait sérieusement monter la note depuis le début des années 2000 pour les acquéreurs lambda que nous sommes en majorité !

C’est ainsi qu’en 2005 sont arrivés les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation), associées à la Règlementation Thermique 2005 (RT 2005). Concrètement, Il s’agit d’améliorer le niveau de performance énergétique en préconisant une limitation de la consommation d’énergie, celle-ci étant toutefois pondérée en fonction des zones climatiques et de l’altitude du terrain de la maison. Cette règlementation a induit pour toutes les constructions une isolation thermique renforcée, une étanchéité à l’air et le recours aux énergies renouvelables.

Deuxième acte 7 ans plus tard, avec l’arrivée de la Règlementation Thermique 2012. Elle remplace la RT 2005 depuis le 1er janvier 2013., et renforce largement les contraintes de la RT2005 pour notre plus grand confort ! La RT 2012 impose une consommation d’énergie primaire maximum de 50 kWh par m² et par an, et elle est obligatoire pour toute construction neuve.
La prise en compte de ces nouvelles règlementations a fait largement augmenter le prix de la construction neuve… Et ce n’est pas fini ! En 2020 ou 2021 devrait arriver la RT 2020 qui imposera aux bâtiments neufs de produire plus d’énergie qu’ils n’en consommeront : Ce sera le Bâtiment à Energie Positive.
Mais nous n’en sommes pas encore là…

En septembre 2014, je continue à regarder les petites annonces, au cas où je finirais par trouver mon bonheur. En parallèle, et parce qu’il faut bien démarrer par quel chose, j’utilise les services de deux sites internet pour initier ma démarche : www.quelconstructeur.com et www.forumconstruire.com
Plutôt efficaces ces deux sites, car je reçois des appels de partout : des constructeurs, et des maîtres d’œuvre. Plein d’entreprises et d’entrepreneurs, tous prêts à me construire la maison de mes rèves dont je n’ai pas encore ni les plans, ni le terrain !
Le terrain, je comprends que ça va rapidement devenir un problème : la plupart des personnes qui me contactent me disent simplement que je n’aurai qu’à les rappeler dés que j’en aurai un (terrain). En même temps, ça constitue un filtre naturel, car seuls les plus motivés se proposent de m’aider dans ma recherche.

Un Maître d’œuvre ou un constructeur, je n’ai pas de préférence : la construction de notre première maison en région parisienne a été débutée par un constructeur… Qui a déposé le bilan sitôt les fondations coulées et le vide sanitaire réalisé : nous avons alors fait transférer le chantier vers un maître d’œuvre, celui-là même qui nous avait trouvé notre terrain. Notre deuxième maison a été construite en région Toulousaine par OC Résidences : « la maison forte et tranquille » J. Cette deuxième construction ne s’est pas faite sans soucis, loin de là… OC Résidences, comme bien d’autres constructeurs en 2000 se retrouve dépassé par le boum immobilier : trop de chantiers, pas assez de conducteurs de travaux, des artisans dont le professionnalisme laisse à désirer.
Néanmoins à l’époque, Oc Résidences implique jusqu’à son Directeur technique pour prendre en main et résoudre les différents problèmes de notre chantier. Je vous passe les détails, le résultat étant que nous avons pu emménager dans notre maison dont vous avez pu voir la photo précédemment.
Au fil de mes recherches, je finis justement par être contacté par OC Résidences.
Le constructeur n’a pas changé. Le responsable de l’agence Toulousaine est le même qui nous a vendu notre maison précédente. Toujours aussi impliqué dans son travail, ce qui m’avait convaincu de travailler avec eux il y a 15 ans, il m’accompagne pour voir de nombreux terrains… Avec son coup de crayon toujours aussi sûr, il me donne quelques idées de plans faits à main levée…

… Las…

… Les terrains ne me conviennent pas : je cherche un petit terrain, très loin des 3000m2 que j’avais précédemment, capable d’accueillir une maison de plain pied avec au maximum un coté mitoyen, et pas dans un trop grand lotissement.
Qu’à cela ne tienne, je continue de mon coté mes recherches de terrains et de maisons… Inutile de vous dire que maintenant, je connais tous les programmes immobiliers et tous les lotisseurs de la région !
Finalement, une annonce sur le bien connu « Leboncoin » me fait entrer en contact avec un autre constructeur : Demeures d’Occitanies. Je rencontre une commerciale avec qui le dialogue passe plutôt bien. Elle avait un projet avec un précédent client, et ce projet est tombé à l’eau, faute à un problème de financement probablement. Le terrain se retrouve disponible et correspond bien à mes critères de recherche : 347m2, situé à Pechbonnieu, en légère pente, dans un petit lotissement de moins de 15 maisons, au calme, et dans une impasse.

Le terrain me plait. Je demande donc à chacun des deux constructeurs de me faire un projet adapté à ce terrain : la forme de la maison sera contrainte par la forme du terrain. J’ai des idées assez précises des prestations que j’attends de la construction : normal, c’est la troisième !
En parallèle, je commence à chiffrer mes travaux annexes : oui, une maison qu’on fait construire n’est pas terminée lorsqu’on en fait la réception. Il me faut m’occuper des extérieurs, des placards, de la peinture, de la cuisine, …

Pour la cuisine, c’est la période des offres promotionnelles chez Cuisinella, et je compte bien en profiter : je vais donc au magasin Route de Paris. La jeune femme qui s’occupe de moi est décoratrice d’intérieur… Elle est aussi d’une efficacité redoutable, et sait me fournir des plans personnalisés dans la journée. Ceux-ci me conviennent parfaitement, et seuls restent à régler quelques menus détails que je verrai plus tard.

Au terme d’âpres négociations, après être allé rendre visite aux deux constructeurs sur le salon de l’immobilier de Toulouse, et surtout après de nombreux ajustements sur leurs projets respectifs, je finis par me décider : ce sera Oc Résidences. Je les connais, ils me connaissent, le projet correspond à mes recherches et à mon budget.


Que s’était-il passé pour les précédentes constructions ?

1997 : la recherche de terrain en région parisienne avait été relativement pénible. J’ai l’impression qu’il s’agit là d’une constante d’une construction à l’autre ! Nous avions opté assez rapidement pour un premier terrain dans un lotissement à Verneuil sur Seine. Quelques semaines après la signature, patatras ! Les autorisations sont refusées au lotisseur… Nous avons donc repris nos recherches… Failli signer un nouveau terrain… Oui, la vente s’est arrêtée au moment où je tenais le stylo à la main suite à une question extrêmement banale posée par mon épouse : avec les contraintes d’implantation à respecter, nous ne pouvions tout simplement pas faire tenir notre maison ! Finalement, et après de nombreuses visites de terrains (pas adaptés, innondables, etc.), nous avons opté pour un terrain de 600m2 à Triel sur Seine dans un petit lotissement situé dans une impasse avec moins de 15 maisons.

2000 : paradoxalement, nous avons vu assez peu de terrains. Assez rapidement, nous nous sommes fixés sur un terrain de plus de 3000m2 en secteur diffus à Gragnague, pas trop loin du village. Pas de tout à l’égout. Pas de gaz. Pas d’internet (depuis 1 an, l’ADSL est arrivé !). Mais un très beau terrain !

Le budget du terrain dans la construction par rapport au budget global :

  • 1997 (achat en 1996) – Triel sur Seine (78) : 600m2, 72.400€ (475.000 francs), viablisé. Budget global initial de 152.000€ environ (1.000.000 francs) pour une maison de 144m2 habitables et un garage. 
  • 2000 (achat en 1999) – Gragnague (31) : 3000m2, 45.700€ environ (300.000 francs), non viabilisé. Budget global initial de 230.000€ environ (1.500.000 francs) pour une maison de 192m2 habitables et un sous-sol de 65m2. 
  • 2014 – Pechbonnieu (31) : 347m2, 90.000€, viabilisé. Budget global initial de 271.000€ environ pour une maison de 98m2 habitables.
Pour les terrains, il s’agit de prix bruts auxquels il faut ajouter : les frais de notaire, la viabilisation et l’assainissement (Gragnague), les frais de raccordement et taxes locales en tout genre (ils sont très forts pour inventer des taxes).


lundi 22 décembre 2014

Prologue : Décider de construire sa 3ème maison

Prologue :

Lorsque nous nous sommes lancés dans la construction de notre première maison, en région Parisienne, on nous avait prévenu : « pour avoir la bonne maison, il faut en faire trois ». Une idée bien saugrenue ai-je pensé. Néanmoins, il a bien fallu se rendre à l’évidence : si nous avions à refaire l’expérience de la construction d’une maison individuelle, il y a certaines choses qui seraient très certainement différentes.

Première construction maison individuelle à Triel-sur-Seine (78) en fin de chantier

première construction maison individuelle terminée à Triel-sur-Seine

1997 : première maison


Elle n’était certainement pas si mal, car lorsque nous sommes partis rejoindre la région Toulousaine, il n’aura fallu que 4 jours pour la vendre.

C’est donc dans le nord-est Toulousain que nous avons fait construire la deuxième maison. Une grande et belle maison, bâtie sur le terrain de mes rêves de l’époque… 3000 mètres carrés, une piscine… Un rêve à vrai dire tant que les enfants sont encore présents pour que nous puissions tous profiter de ces grands espaces.

Force est de constater encore une fois que si nous devions refaire l’expérience de la construction, et bien certaines choses seraient encore différentes.

An 2000 : deuxième construction maison individuelle en fin de chantier à coté de Toulouse

An 2000 : deuxième construction maison individuelle terminée à coté de Toulouse

2000 : deuxième maison

Cette maison ayant été vendue à son tour, je me retrouve pour la troisième fois dans une situation de futur acquéreur.

C’est ainsi que j’ai consacré mon été 2014 à visiter des maisons déjà construites.

Malheureusement, tout ce que j’ai trouvé sur le marché est, soit incompatible avec mes exigences (à mon avis, il s'agissait de « premières maisons » !), soit incompatible avec mon budget.

Et voilà comment on revient en position de construire la troisième maison de sa vie. Avec une différence majeure cette fois-ci : quand nous étions deux pour les projets précédents, et cela même si je reste très bien entouré, cette fois-ci je vais devoir faire et assumer tous mes choix moi-même. Et comme c’est la troisième, elle devra être parfaite !

J’espère avoir le temps de continuer à mettre ce blog à jour, qui vous permettra de suivre étape par étape l’avancement de ce nouveau projet immobilier. Si c’est le cas, vous en connaîtrez tout, étape par étape. Vous y trouverez probablement des réponses à des questions que vous vous posez déjà, par exemple :
  • « Quel budget prévoir pour la construction d’une maison qui respecte la norme RT 2012 ? »
  •  « Comment se décompose le budget pour la construction d’une maison individuelle ? »
  • « Quels sont les problèmes auxquels on peut être confronté lors de la construction ? »
  • « Combien de temps, quel délai faut-il compter pour mener un projet immobilier à son terme ? »
Vous trouverez aussi certainement des réponses à des questions que vous ne vous êtes pas encore posées…

… Et malheureusement, vous découvrirez sans aucun doute des problèmes auxquels vous n’auriez jamais pensé, et vous prierez pour qu’il ne vous arrive jamais la même chose. En effet, il est très possible que vos problèmes soient différents. Mais partez du principe que vous en aurez !
C’est parti pour la troisième grande aventure…

… 2015 (mais sera-ce vraiment en 2015 ?) : troisième maison.