samedi 26 décembre 2015

Chapitre 5 : Dossier bouclé, on peut démarrer, … Ou pas !

Ma demande de permis de construire a été déposée le 10 novembre, et j’attends patiemment, ou plutôt impatiemment, le passage des jalons administratifs.

Le 10 décembre, je n’ai reçu aucune demande complémentaire de la mairie de Pechbonnieu : c’est plutôt bon signe. Encore un mois, et je pourrai signer chez le  Notaire pour l’acquisition définitive de mon terrain, puis démarrer les travaux de construction.

Les fêtes de fin d’année se profilent. Je suis en congés. J’en profite pour vérifier mes plans, affiner les chiffrages des travaux qui m’incombent, et planifier le rendez-vous avec le notaire dans les jours qui suivent le 10 janvier.

2015 est là. Une nouvelle année qui démarre. L’échéance approche. Je contacte ma banque afin de planifier la libération de la partie de mon apport personnel qui me permettra de régler l’achat du terrain.


Coup de Trafalgar !

Vendredi 9 janvier après-midi : le constructeur m’appelle. Ils ont été contactés par la mairie de Pechbonnieu pour les informer que le permis de construire était refusé !!!!

Je ne sais plus quoi dire ni quoi penser. Sur le moment, je crois que c’est une mauvaise blague.

Hélas !

Le constructeur me donne les informations en sa possession : je vais recevoir sous peu un courrier en recommandé avec Accusé de Réception pour me notifier le refus. La mairie a intérêt à se dépêcher, car le dernier jour, c’est le 9 janvier. Il semble que le projet de construction ne respecte pas le POS (Plan d’Occupation des Sols) : personne ne comprend ce qui ne va pas.

Le samedi 10 janvier, lendemain du dernier jour du délai qui partait le 10 novembre, je reçois le courrier recommandé de la mairie qui me notifie le refus de l’attribution de mon permis de construire, au motif que l’emprise au sol de la construction ne peut pas dépasser 104m2, soit 30% de la superficie du terrain.

Ma construction ayant une emprise de 125m2, il me faudrait, soit faire une superficie habitable plus petite de 21m2, soit enlever le garage qui fait à peu près cette surface. Aucune de ces solutions n’est acceptable pour moi.


Les joies de l’administration et de la bureaucratie Françaises

Dans les jours qui suivent, j’essaye de comprendre ce qui s’est passé. Car il s’est forcément passé quelque chose puisque 2 mois plus tôt, ma demande de permis était parfaitement valide.

J’appelle la mairie pour me faire expliquer les choses : pour eux, les choses sont très simples, à savoir que ma demande n’a jamais été valide, ni deux mois plus tôt, ni maintenant, car dépassant l’emprise au sol maximum autorisée.

Je ne partage absolument pas cet avis, car je suis certain que le 10 novembre 2014, ma demande respectait les critères imposés… Alors je cherche… Et voici ce que je trouve.

En mars 2014, la loi ALUR (loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové), modifie l'article L. 123-1-5 du code de l'urbanisme et supprime le COS (Coefficient d’Occupation des Sols) qui est une particularité française. Les maires sont très attachés à ce COS, mais il a pour effet d’agrandir sans fin les zones urbaines au détriment des zones non urbanisées, et d’augmenter les coûts d’équipements pour les différentes collectivités. Le COS est donc supprimé dans un objectif de re-densification des zones urbaines.

Le 10 novembre, date du dépôt de ma demande de permis de construire, rien ne s’oppose à sa recevabilité.

Oui, mais les communes en France ont très mal accepté la suppression des COS, et elles n’ont de cesse que de contourner cette loi imposée par Bruxelles. Ce point m’a été confirmé par plusieurs personnes, chez les constructeurs, et chez le Notaire qui voient ces conflits avec les collectivités locales se multiplier.

Bref ! Je ne saurai probablement jamais le fin mot de l’histoire… Mais…

… Mais le 17 novembre, la mairie de Pechbonnieu met à disposition du public un projet de modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme).

Voici un extrait du document « Rapport de présentation complémentaire (Pièce n°1 du PLU), Modification N°4 ». Le paragraphe suivant est au début du chapitre 1 « notice explicative » :

« Cette modification n° 4 concerne : Mesures d’amortissement afin de compenser la suppression de la superficie minimale des terrains et du Coefficient d’Occupation des Sols (COS) suite aux dispositions de la Loi ALUR ; »

J’aurais bien aimé vous donner le lien public d’accès vers ce document, mais apparemment, il a été supprimé, ou bien en tous cas, il n’est plus accessible. Ce n’est pas très grave, et ce document existe bien, faites-moi confiance là-dessus…
J  J  J

Le nouveau PLU est publié et devient applicable le 16 décembre. A partir de cette date, ma demande de permis de construire n’est plus valide. Une question reste : pourquoi attendre le 10 janvier 2015, pour m’informer du refus ?

Ceci n’est que supputations, mais il semblerait que quelqu'un à l’urbanisme se soit rendu compte in extremis que la date butoir des 2 mois approchait dangereusement. Mon permis allait m’être accordé automatiquement au terme de ce délai. Il aurait donc fallu produire et expédier la lettre de refus dans l’urgence. Le cachet de la poste était daté du 9 janvier, dernier jour possible pour me notifier un refus.

Vive l’Administration !

Bien entendu, j’aurais pu contester cette décision, porter l’affaire devant un tribunal administratif, etc., etc…

Un recours entamé relançait un nouveau délai de 2 mois. Je pouvais avoir gain de cause, mais la collectivité pouvait sans doute faire appel, et on repartait pour 2 mois de délai supplémentaire. J’ai donc préféré prendre pour acquis ce nouveau paramètre, et je décide de trouver une nouvelle solution.


Alors que j'en suis à ma troisième construction, je me demande vraiment pourquoi, mais alors vraiment pourquoi, les choses ne peuvent pas se passer simplement pour une fois ?




jeudi 10 décembre 2015

Chapitre 4 : Le dossier avance

Signature du prêt, et constitution du dossier de permis de construire

Le 16 décembre 2014, j’ai enfin mon rendez-vous pour signer le dossier de prêt définitif. Ma demande finale est donc de 93.000€ sur 12 ans.

Parfois, les choses se passent mieux que prévu : c’est le cas de ma visite pour signature à la banque.

En effet, entre le moment où j’ai signé la première offre de prêt et la signature effective, les taux ont baissé, et celui de mon prêt passe de 2,15% à 1,95%. Mécaniquement, cela entraine également une baisse de l’assurance qui me coutera désormais 7.757€ sur la durée du prêt. Parfois, ça vaut le coup d’attendre !

Désormais, mon budget est bouclé, et je vais pouvoir passer aux choses sérieuses… Enfin, plutôt attendre l’obtention de mon permis de construire dans un premier temps !


Pour mon dossier de permis de construire, tout s’enchaîne très rapidement, et tout se passe le 10 novembre :
  • A 10h, je signe un exemplaire du dossier chez le constructeur ;
  • 13h, je suis chez moi, et je signe tous les exemplaires à déposer en mairie, à savoir : 5 dossiers complets et 5 dossiers simplifiés pour la mairie, 2 dossiers complets pour le constructeur, 1 dossier complet pour la banque ! Ça en fait des parafes et des signatures…
  • 15h, en ce jour de pont (oui, car le 11 est férié), j’effectue le dépôt de tous les dossiers destinés à la mairie, en échange d’un récépissé de dépôt signé et tamponné par eux ;
  • A 16h, je dépose les 2 exemplaires ainsi qu’une copie du récépissé de la mairie chez le constructeur ;
  • Il ne me restera qu’un exemplaire à déposer à la banque afin de lever la dernière condition d’obtention définitive de mon prêt. Un tout petit détail.
A partir de maintenant, l’administration a 1 mois pour me demander des compléments d’information si nécessaire, et si tout va bien, j’aurai mon permis de construire au plus tard dans 2 mois, soit le 10 janvier 2015.


Le budget du projet de construction

Mon budget global finalisé est d’un peu plus de 273.000€ qui se décomposent ainsi :

  • Maison, Assurance Dommage Ouvrage incluse : 140.000€
  • Terrain de 347m2, viabilisé : 90.000€
  • Frais de notaires et provisions diverses : environ 8.200€
  • Taxe Locale d’Equipement et PFAC : provision de 5.600€
  • Taxe d’Aménagement : provision de 3.250€
  • Etude de sol : 1.350€
  • Raccordements et évacuations : 4.700€ avec une inconnue sur l’évacuation des terres qu’il faudra sortir du terrain qui est trop petit pour permettre un étalement. Avec des fondations à 2 mètres, ça va faire du volume, mais j’ai peut-être une solution d’évacuation gratuite.
  • Compteur EDF : environ 500€
  • Les frais bancaires pour le dossier de prêt : 1981,50€ après négociation avec la Société Générale.
  • Et enfin, un budget de prévoyance pour aménagement de la maison et travaux divers d’un peu plus de 17.500€
A propos des taxes, vous constaterez qu’il est extrêmement compliqué d’obtenir des informations fiables qui vous permettraient de savoir à l’avance ce que chacune d’entre elle va vous coûter. A titre d’exemple, je vous mets au défi de calculer votre Taxe d’aménagement avec ce calculateur on ne peut plus officiel (fichier Excel ou Open Office) disponible sur un site gouvernemental ici : Calcul de la taxe d’aménagement

Il est très important de prévoir un budget pour les travaux divers et l’aménagement de votre maison, car, sauf si vous avez les moyens de financer un projet complet livré clés en main, il reste beaucoup de travaux à faire une fois la maison livrée. Si le constructeur est conciliant, comme le mien, alors vous pourrez réaliser ces travaux durant la construction. Je vous engage à vérifier ce point avant de signer votre contrat.

Il s’agit principalement des travaux de peinture, revêtements de sols dans les pièces de nuit, portes et aménagements de placards, aménagement de la cuisine, paroi de douche, …

Et quand vous avez un jardin, il ne faut bien évidemment pas oublier les extérieurs : clôture qui peut être rendue obligatoire avec des contraintes à respecter en fonction des règles d’urbanisme, portail et éventuellement un portillon, sonnette ou interphone, boite aux lettres, une terrasse, arrosage automatique, et enfin le jardin en lui-même avec une tondeuse à gazon si jamais vous venez d’un appartement.

Pour le jardin, je vous conseille du gazon partout pour commencer. Votre jardin sera praticable et agréable, et vous pourrez en profiter rapidement. Cela vous laissera le temps de réfléchir à l’aménagement final. C’est ce que j’ai fait pour mes 2 maisons précédentes.

Concernant la construction en elle-même, quelques modifications sont intervenues dans les plans définitifs :

  • La maison est légèrement plus grande : les murs extérieurs ont été poussés pour une maison plus large de 20cm.
  • La douche a été déplacée pour pouvoir installer un bac au ras du sol de 180cm de longueur x 75cm de largeur.
  • Les Portes intérieures qui n’étaient pas conforment à ma demande sont désormais en 83cm au lieu de 73cm. Croyez-moi si je vous dis qu’avoir des ouvertures un peu plus larges est très important au quotidien, et cela même si on est en pleine possession de ses moyens et sans handicap particulier.
  • Une terrasse de 6m par 3m est prévue dans la construction, et sera intégrée à la dalle de la maison sur vide sanitaire.

Voici ci-dessous les plans définitifs, ainsi que le tableau des surfaces associé.

Plan définitif maison OC Résidences, dossier du permis de construire
Plan définitif déposé pour permis de construire



Tableau définitif des surfaces de la maison OC Résidences
Tableau des surfaces de la maison

Mon dossier est maintenant bouclé, le permis de construire est sur les rails, et il n’y a plus qu’à attendre… A moins que ?


    jeudi 26 novembre 2015

    Chapitre 3 : L’assurance du prêt

    La vie n’est pas un long fleuve tranquille… Monter un dossier de prêt non plus

    S’il y a une réalité importante à retenir, c’est que « l’accord immédiat pour l’obtention d’un prêt » ne signifie pas que vous allez obtenir ce prêt du jour au lendemain… Bien au contraire, la route est encore longue !

    En effet, une fois que le dossier est monté, il reste encore la question de l’assurance. Pour ça, on a le choix entre deux options :
    1. Soit ne pas chercher la complication et prendre l’assurance que vous propose la banque qui finance votre projet
    2. Soit opter pour une délégation d’assurance, c'est-à-dire chercher une assurance ailleurs
    En réalité, il y a une troisième possibilité où la délégation d’assurance n’est pas une option mais une obligation !

    Il se trouve que j’ai eu un souci de santé en 2000, sans séquelle, et sans cause établie. Mais j’ai un traitement médicamenteux préventif ? Celui-ci, dans la mesure où je n’ai aujourd’hui aucun souci de santé, me met encore plus à l’abri de ce souci que le commun des mortels qui ne prend aucun médicament !

    Néanmoins, j’anticipe des difficultés pour l’obtention d’un contrat d’assurance pour mon prêt immobilier. Je crois au minimum que ce traitement me vaudra une surprime non négligeable : pour un prêt de 93.000€ sur 12 ans, j’ai pensé que cette question de l’assurance méritait un chapitre à elle toute seule.

    La délégation d’assurance

    Pour la délégation d’assurance, vous avez au moins trois possibilités :
    1.  Faire appel à un courtier : cette solution implique de confier son dossier à un tiers dont le rôle va être de vous dégoter l’assurance de vos rêves ! Bien qu’ayant les coordonnées de deux courtiers qu’on m’avait recommandés, je n’ai pas testé cette possibilité. Il faut retenir que passer par un courtier va entrainer des frais supérieurs, car il faut le rémunérer pour le service qu’il vous rend.
    2.  Demander des études comparatives sur internet : j’ai testé. Le résultat est que vous êtes contactés par plein d’assureurs qui ont tous des tarifs moins élevés que la concurrence. Le problème est toujours le même : il s’agit d’offres standards pour des personnes standards. Dés que vous cochez « NON » dans une case, on rentre dans un processus beaucoup plus long car il faut obtenir les justificatifs demandés… Beaucoup d’énergie à dépenser donc, tout ça pour aboutir quoi qu’il arrive à une surprime non négligeable !
    3. Demander directement un devis à un assureur que vous connaissez : c’est la solution que j’ai retenue en décidant de demander un devis à mon assureur depuis plus de 30 ans, à savoir la MACIF.
    En ce qui concerne les échanges avec la MACIF, tout se passe sur internet via leur site Securimut. C’est par là que vous récupérez les devis et autres documents contractuels à communiquer à votre banque. Néanmoins, il est toujours possible de les contacter par téléphone, ce que j’ai dû faire à 3 ou 4 reprises : il y a toujours quelqu’un qui vous répond rapidement et efficacement, même le samedi matin. Ils sont aussi très réactifs et ont un accès direct à leur service médical. Tout ceci est extrêmement appréciable.

    Je résume la particularité du devis chiffré de cet assureur en une phrase pour ce qui concerne mon cas : on paye d’avance et avant 61 ans (mais j’imagine que c’est pareil pour beaucoup d’autres assureurs, notamment dans les autres mutuelles d’assurances).

    C’est un résumé un peu rapide, car la logique de fonctionnement est quelque peu différente de l’assurance fournie par une banque.

    Comme pour toute assurance de prêt, l’assureur calcule son tarif en fonction des mêmes paramètres que l’assurance fournie par la banque : montant du prêt, durée de remboursement, taux du prêt, questionnaire de santé.

    Les modalités de remboursement, elles, sont différentes : l’assureur vous fait une offre globale, c'est-à-dire qu’il vous fournit un devis avec un montant global à payer pour être assuré, le TAEA (Taux Annuel Effectif Assurance), et un échéancier de paiement associé. Cet échéancier est décorrélé de celui du prêt. Dans mon cas, la MACIF me propose une échéance réduite durant les 12 premiers mois, puis une échéance unique plus élevée pendant 87 mois, soit un total de 99 mois (environ 8 ans) pour un prêt remboursé en 144 mois (12 ans).

    L’échéancier de la MACIF se termine alors que j’aurai 61 ans, d’où mon résumé rapide : c’est un fait, on n’aime pas trop faire payer les vieux trop longtemps !

    Quelle que soit la réactivité des uns et des autres, cette démarche prend un certain temps, le même que le refroidissement du fût d’un canon… Voici la chronologie des événements qui m’ont permis d’aboutir à un devis finalisé :
    • Le 07/10/2014, parce que j’anticipe un problème avec l’assurance de ma banque, je dépose une première demande d’assurance à la MACIF sur la base de 91.000€ sur 11 ans car je ne connais pas encore toutes les conditions du prêt que je vais devoir demander.
    • Le 08/10, parce que j’ai rempli un questionnaire de santé, la Macif me demande comme prévu des précisions. Il me faut fournir un état sanguin détaillé et un certificat de mon médecin. J’expédie tout ça par courrier le 20/10.
    • Le 23/10, j’ai un premier devis de la MACIF pour 6.933€, surprime comprise, Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%). Le TAEA est de 1,31%. Sans surprime le tarif serait de 4.910€ pour un TAEA de 0,833%.
    • Le 27/10, après que j’ai indiqué le montant réel demandé à ma banque pour le prêt, et la durée associée, la MACIF me fournit un devis définitif : 9.519€ pour couvrir un prêt de 93.000€ sur 12 ans pour Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%). Le TAEA passe étonnamment de 1,31% à 1,61%. Ca devient énorme par rapport au taux du prêt proposé par ma banque qui est de 2,15% !
    • Le 22/11, parce que ma banque me demande les devis contractuels de la MACIF, je rappelle la MACIF. Ils constatent une erreur sur mon dossier : ils ont compté une surprime sur décès/PTIA et pas sur ITT/IPT, alors qu’ils auraient dû faire l’inverse J. Au final, le TAEA revient aux environs de 1,31%, et ça fera 7.789€ pour Décès/PTIA (100%) et ITT/IPT (100%).

    L’assurance proposée par la banque

    L’assureur de la Société Générale, c’est SOGECAP. En ce qui les concerne, tout se passe par écrit et rien par téléphone : leur hot line ne sert pas à grand-chose. Quand j’ai reçu un mail de leur part pour m’informer que j’allais recevoir des nouvelles de mon dossier, j’ai appelé pour essayer de gagner du temps. Les deux fois, la réponse a été la même : il fallait attendre le courrier qu’on allait m’envoyer.

    Je résume également la particularité de SOGECAP en une phrase pour ce qui concerne mon cas : on est face à une sorte d’administration qui fonctionne avec ses procédures, par courrier et avec des formulaires.

    Voici la chronologie des événements qui m’ont permis d’aboutir à un devis finalisé… Et je vous promets, je n’ai rien exagéré dans les lignes qui suivent :
    • Le 25/10/2014, la banque communique mon dossier à son assurance SOGECAP. Comme j’anticipe la même demande que pour la MACIF, je demande à mon banquier de joindre au dossier le certificat détaillé établi par mon médecin, ainsi que le bilan sanguin complet.
    • Le 6/11, je reçois de SOGECAP un formulaire à faire remplir par mon médecin. On remplace le certificat détaillé déjà fourni par le médecin par des cases à cocher… Vive l’administration ! J
    • Le 10/11, je renvoie par courrier le formulaire rempli et tamponné par mon médecin.
    • Le 17/11, sans nouvelles de SOGECAP, je les appelle pour savoir où ils en sont. Nous sommes lundi, et d’après la hot line, « ils ont bien reçu ce jour mon envoi d’une semaine plus tôt, et j’aurai des nouvelles en fin de semaine »…
    • Le 18/11, je reçois de SOGECAP une « première relance » datée du 15/11 suite à leur demande de renseignements complémentaires (le formulaire renvoyé le 10/11) !
    • Le 20/11, je reçois ENFIN une offre de l’assurance. SOGECAP m’assure pour le décès, et m’exclut des assurances PTIA, ITT et IPT. Bref, je n’ai plus qu’à mourir si je ne veux pas payer mon prêt jusqu’au bout ! Et pour ça, j’ai une grosse surprime : 8.444€ juste pour l’assurance décès. Détail amusant (pas tant que ça, finalement), avec son offre inacceptable, le courrier d’accompagnement m’explique qu’il existe une convention dite AERAS me permettant de limiter le coût de mon assurance… Vraiment trop aimable de la part d’un organisme qui, pour limiter le coût de l’assurance justement, ne m’assure que pour le décès !

    A propos de la convention AERAS :

    AERAS pour : S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé

    SOGECAP accompagne donc son offre de la mention suivante : « Dans le cadre de la convention AERAS, nous vous informons que vous pouvez bénéficier sous certaines conditions du mécanisme d’écrêtement de vos cotisations d’assurance. Ce dispositif diminue le montant des cotisations d’assurance qui ne peut représenter plus de 1,4 point dans le TEG d’emprunt ».

    En quelques mots, cette convention a été signée par les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles de la banque, de l'assurance et de la mutualité et les associations de malades et de consommateurs. Elle a pour objet de faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème grave de santé.

    Pour tout savoir sur cette convention, un site Web a été mis en place pour ça : http://www.aeras-infos.fr

    Assurance du prêt : conclusion du dossier

    Entre une offre à 8.444€ qui ne me couvre qu’en cas de décès, et une autre à 7.789€ qui me couvre pour tout, la conclusion s’impose d’elle-même : mon assureur sera la MACIF, et de toutes façons, l’offre de SOGECAP est inacceptable et ne permet pas à la banque de me prêter les fonds nécessaires au financement de mon projet.

    J’en informe donc la Société Générale.

    Oui, mais c’est comme chez SFR : ce n’est pas fini !

    Il faut que les services juridiques de la banque s’assurent que le contrat proposé par la MACIF est conforme à leurs exigences… Et ça, ça prend du temps quand les services juridiques sont saturés de demandes : apparemment, la crise économique ne frappe pas partout. Je leur fais tout de même remarquer que la MACIF est un assureur majeur, et que leur contrat, le mien en l’occurrence qui est parfaitement standard, est forcément compatible avec les exigences des banques… Sinon ça se saurait !

    Le 04 décembre, Alléluia ! Après 2 relances téléphoniques et après avoir suggéré que je pouvais encore changer de banque, la Société Générale me rappelle et m’informe que mon contrat d’assurance proposé par la MACIF est accepté !

    Mon prêt sera donc bien couvert par la MACIF : Je leur renvoie le dossier complet et signé le 08 décembre 2014, et j’ai rendez-vous à la banque le 16 décembre pour signer le dossier de prêt définitif !


    jeudi 12 novembre 2015

    Chapitre 2 : une question de timing

    OC Résidences me propose donc une maison de plain pied

    98,70m2 habitables, un garage de 24,70m2 avec porte sectionnelle motorisée de 2,50m, une terrasse sur vide sanitaire de 18m2,3 chambres avec placards, 2 WC suspendus dont un avec lave-main, baies vitrées aluminium et fenêtre aluminium coulissantes dans la pièce principale et menuiseries PVC dans les autres pièces le tout en 4/20/4 (4mm de verre, 20mm de vide, 4mm de verre), volets roulants aluminium motorisés avec centralisation de commande (par boitier Tywatt 2000), carrelage dans toutes les pièces de la maison, chauffage par le sol, pompe à chaleur air/eau pour chauffage et eau chaude.
    Un écran sous toiture a été ajouté pour éviter les inconvénients de certains épisodes climatiques qui sont malheureusement survenus les années précédentes : lorsque la neige tombe en petits flocons très froids et légers, comme en zone de montagne, et avec du vent, celle-ci s’infiltre entre les tuiles et va se déposer sur la laine de roche qui isole la maison. Lorsque le redoux arrive, la neige fond, l’eau traverse la laine de roche, puis les plaques de plâtre du plafond : il s’ensuit des auréoles sur vos plafonds qui à l’origine devaient sans doute être blancs. C’est pareil lorsque la pluie tombe avec un vent fort ! Bien que tout ceci soit pris en charge par les assurances, si on peut s’en prémunir, c’est beaucoup mieux.
    En attendant l’exécution d’une étude de sol, le devis prévoit que les fondations sont constituées d’une semelle filante posée sur « massifs » coulés à 2 mètres de profondeur.
    Dés lors, la première phase du projet arrive à son terme, on va pouvoir passer à l’étape des signatures et formalités en tout genre. Et avec mon âge qui avance, bientôt 53 ans, je n’ai pas de temps à perdre !

    Le 18 octobre, dernier jour des offres Cuisinella


    Je vais finaliser le projet avec eux, et je signe donc pour la cuisine ci-dessous. J’ajoute l’électro-ménager qui me manque, à savoir : la plaque de cuisson à induction grande largeur (75cm), une hotte aspirante au dessus de l’îlot, et le four à chaleur tournante. Ce sera un modèle « Light », assemblé sur caissons et façades montés d’usine en 19mm. Le projet est présenté avec des caissons de couleur rouge et plan de travail gris. Je verrai en cours de chantier pour la couleur définitive.

    Projet de cuisine avec ilot central et bar par Cuisinella

    Projet de cuisine : rouge et gris pour l’instant

    Le 23 octobre à 7h30, je suis chez le constructeur

    pour finaliser les derniers détails de la construction en prévision de la signature prévue le lendemain matin.


    Le 24 octobre à 10 heures, je suis chez le Notaire

    avec le lotisseur pour signer le compromis de vente du terrain. Comme vous pouvez le constater, il est plus petit que les terrains qui l’entourent : il s’agit d’une des parcelles du lotissement qui a été découpée en deux parties, cela permettant une commercialisation à un prix nettement inférieur et donc compatible avec mon budget.

    Terrain issu d’une parcelle découpée en deux parties

    Le plan du terrain : découpage en deux de la parcelle N°8


    Projet d’implantation de la construction sur le terrain découpé

    Implantation de la maison sur le terrain



    … A 11h30 je suis chez OC Résidences

    pour signer le contrat de construction et la notice finalisés. Les plans et les surfaces ci-dessous ne sont pas définitifs, mais ils ressemblent fortement aux plans ci-après :

    Plan 2D de la maison proposée par OC Résidences

    Plan 2D OC Résidences : quelques modifications restent à venir

    Plan définitif d’implantation de la maison sur le terrain

    Implantation de la maison sur le terrain



    Vues 3D de la construction OC Résidences

    Vue 3D sous tous les angles de la future construction


    Le 25 octobre à 11h, j’ai rendez-vous avec ma banque

    La Société Générale est ma banque, et parce qu’à peu près toutes les banques fonctionnent de la même manière, et que la mienne me donne plutôt satisfaction depuis de nombreuses années, y compris pour le financement de mes deux précédentes maisons, je décide de passer par eux.
    Pour le financement de mon projet : l’accord est immédiat (j’avais vu ma banque un mois plus tôt pour une première simulation). Il reste à voir la question de l’assurance du prêt…

    samedi 7 novembre 2015

    Interlude...

    Et oui ! Une construction est pleine de surprises...
    ... C'est pourquoi j'ai mis ce Blog en pause quelques mois !
    Interlude : le petit train du rébus

    Interlude : le petit train !



    Alors après ce petit interlude, il revient... Il revient... Vous saurez tout, mais vraiment tout. L'histoire continue à partir du 22 décembre 2014, date où elle s'est arrêtée : encore quelques jours de patience.