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jeudi 9 juin 2016

Chapitre 13 : Partir sur de bonnes bases

Encore un retard ? Pas pour tout !

C’est donc le 19 avril, que les fondations de ma maison ont été coulées : ça c’est fait, et ça y est, c’est vraiment parti ! J’avais envie d’écrire que l’aventure pouvait démarrer, mais là franchement, avec ce que je viens déjà de vivre juste pour le terrain, j’espère bien que le plus gros est derrière moi : mine de rien, alors qu’on a juste une semelle de béton dans le sol, j’en suis déjà au treizième chapitre de cette histoire qui n’en finit pas de démarrer !

Après le béton des fondations, il paraît que les travaux doivent s’enchaîner jusqu’à couler le béton de la dalle. Ce n’est qu’ensuite que démarre la période de séchage de 3 semaines obligatoire. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est mon constructeur.

Comme il faut toujours qu’il y ait quelque chose pour aller de travers, évidemment, mes travaux à moi ne s’enchaînent pas comme prévu. J’attends une semaine… Rien ne se passe… En fin de semaine suivante, je téléphone à Oc Résidences pour obtenir quelques informations sur ce nouveau retard : on me donne une explication, mais je n’y comprends rien !

Par contre, je reçois bien la facture correspondant à la deuxième échéance la construction… Comme il n’est pas souhaitable de lier les problèmes les uns aux autres, je règle cette première facture dans les jours qui suivent.


Le vide sanitaire

A la fin de la semaine suivante, le 8 mai, alors que je m’apprête à envoyer un mail, je vais vérifier sur place si quelque chose a bougé… Surprise ! La construction du vide sanitaire est bien entamée, et il est même quasiment terminé. Il ne manque à construire que la partie située sous la terrasse et le futur trottoir.

Ouf ! La vie reprend son cours normal…

Voici ce que ça donne en photos :

Le 8 mai 2016, la construction du vide sanitaire est démarrée. Il ne manque que la partie de la terrasse.
8 mai 2016 : vide sanitaire coté terrasse

Le 8 mai 2016, la construction du vide sanitaire est démarrée. Il ne manque que la partie de la terrasse.
8 mai 2016 : vide sanitaire coté garage, avec passages entre les différents compartiments.
Le détail que je ne comprends pas, c’est que le nombre de rangées de parpaings est identique pour la maison et pour le garage. Je ne crois pas que c’était prévu ainsi, car la dalle du garage devrait être un peu plus basse que la dalle de la maison.

D’ailleurs, le conducteur de travaux me téléphone dans la semaine qui suit pour m’expliquer qu’il y a un problème… Ce que je lui confirme ! Le souci, c’est que sa vision du problème n’est pas la même que la mienne. Après une longue discussion, il me dit qu’il va gérer au mieux, et cela me convient, car je n’ai absolument rien compris à son explication. Je vérifierai !

La bonne surprise, c’est que des passages ont été aménagés dans la construction afin de pouvoir circuler dans tous les compartiments du vide sanitaire. Avec une hauteur de 4 parpaings, il est plutôt facile de circuler sous la dalle. Avec au moins 3 rangées de parpaings, prévoyez les accès, car croyez-moi, si jamais un jour vous avez un problème sous votre maison, vous serez bien content de pouvoir y accéder même si cela n’est pas franchement agréable.

Le 12 mai, tout est prêt pour recevoir la dalle, et le fait est que le problème de hauteur du garage a été rectifié, et que tout sera parfaitement conforme à ma demande. Je trouve que le travail réalisé est vraiment très propre.

Le 12 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et il n’y a plus qu’à couler le béton de la dalle.
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté façade avant avec le trottoir.


Le 12 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et il n’y a plus qu’à couler le béton de la dalle.
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté terrasse.

Le 12 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et il n’y a plus qu’à couler le béton de la dalle.
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté garage

Décidément, tout s’enchaîne très vite, car le 13 mai 2016, c’est la fin de la deuxième grande étape de la construction (la première, ce sont les fondations) : la dalle de béton est coulée… YES !

– Le 13 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et le béton de la dalle de la maison a été coulé. Fin d’une étape majeure, et c’est parti pour 3 semaines de séchage.
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, c’est parti pour 3 semaines de séchage. 

– Le 13 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et le béton de la dalle de la maison a été coulé. Fin d’une étape majeure, et c’est parti pour 3 semaines de séchage.
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, voici la terrasse.

– Le 13 mai 2016, la construction du vide sanitaire est terminée et le béton de la dalle de la maison a été coulé. Fin d’une étape majeure, et c’est parti pour 3 semaines de séchage.
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, voici l’arrière de la maison coté garage. 


Raccordement du chantier en électricité

Durant cette même période, je prends contact avec ERDF pour la pose de mon coffret de chantier : je m’aperçois en rédigeant ces lignes qu’ERDF change de nom, et s’appelle maintenant ENEDIS… C’est la mode depuis plusieurs année, toutes les anciennes entreprises publiques changent de nom… J’imagine que ENEDIS c’est pour « ENErgie DIStribution » ?

Bref ! ERDF me demande de passer par un fournisseur d’énergie… Normal, car leur boulot c’est d’acheminer l’énergie, et pas de la vendre aux particulier. J’appelle donc EDF : ce n’est pas que je n’aime pas le changement, mais j’ai un petit côté rétrograde. Je considère que l’électricité, c’est EDF, et puis c’est tout !

Ce qui est rigolo, c’est qu’EDF transfère ma demande à… ERDF ! Oui, car c’est eux qui posent les compteurs… Enfin… Leurs sous-traitants.

Le 1er juin, c’est le jour de la pose du compteur de chantier : j’ai pris rendez-vous le plus tôt possible le matin, à 8h. Cela me permet de ne pas me bloquer une journée inutilement et d’aller travailler normalement : la pose prend moins de 30 minutes.

Je vous rappelle que c’est à vous de fournir le coffret de chantier qui sera posé (cf chapitre 10).

La pose du coffret de chantier pour l’électricité a lieu le 1er juin 2016. Le terrain est désormais raccordé à l’électricité.
1er juin : Le coffret avec le compteur d’électricité de chantier est posé.

Le terrain est désormais raccordé à l’électricité. Je trouve que l’installation est un peu fragile, mais bon, c’est du temporaire. Le weekend qui suit, j’irai stabiliser l’ensemble en creusant une petite plateforme à quelques centimètres de profondeur dans la terre.


Raccordement du chantier en eau… Ou pas ?

Tant qu’à y être, je contacte également VEOLIA pour la pose du compteur d’eau. Bizarrement, tout est plus compliqué. Un premier appel, et on me demande le numéro de mon compteur : je dis que je n’en ai pas, puisque le lotissement est tout nouveau, mais il me faut quand même aller m’en assurer ! On me dit qu’une fois que j’aurai donné toutes les informations, on me fera parvenir un devis dont le montant dépendra de la complexité des travaux : je réponds encore une fois qu’il s’agit d’un lotissement neuf, mais peu importe… Il parait que parfois l’installation d’un compteur est compliquée, donc les tarifs sont variables.

Après m’être assuré que je n’ai pas de compteur (mais ça, je le savais déjà), je rappelle VEOLIA : je tombe sur une autre personne, apparemment plus encline à traiter mon dossier… Mieux ! Elle m’informe que je peux formuler ma demande intégralement sur internet sur ce lien : https://www.service-client.veoliaeau.fr/demande-abonnement-eau.html

Pourquoi diable la première personne que j’ai eue au téléphone ne m’avait pas informé de cette possibilité ? Je raccroche donc, et effectue ma demande en ligne…

Pratique, mais compliqué : non pas à cause des nombreuses questions… Et il y en a vraiment beaucoup ! Tout va bien jusqu’à la fourniture des 3 annexes demandées : le permis de construire, le plan de masse, et le plan de situation. L’un des fichiers est trop gros, et impossible de diminuer sa taille ou de changer de format simplement… Evidemment, ces fichiers sont obligatoires, et sans eux, impossible de valider la demande…

Après une bonne demi-heure de galère, j’arrive enfin à soumettre mon dossier ! OUF !

Quelques jours après, je reçois un devis par courrier : montant du raccordement, 140,59€ avec un acompte à payer de 140,59€ (non, je ne me suis pas trompé dans le montant de l’acompte).

Après vérification sur place, aucun autre chantier n’est équipé d’eau. Le devis étant valable jusqu’au 8 août, je décide donc de différer un tout petit peu ma demande. De toute évidence, les maçons savent très bien comment et où s’approvisionner en eau !


Devis pour les travaux de terrassement et de raccordement

Peu après la mi-mai, je reçois du terrassier un devis détaillé pour les raccordements de la maison et le nivellement du terrain. Je rappelle que ce poste n’est jamais inclus dans le prix de la maison : un montant est simplement communiqué par le constructeur à titre d’information pour vous, mais aussi pour votre banque afin de monter les dossiers financiers.

Tout est conforme à ce qui m’était annoncé par le constructeur : la différence par rapport au tarif initialement indiqué par le constructeur se situe sur la fourniture des 2 pompes de relevage qui n’étaient pas prévues lorsque j’ai signé le contrat de construction : une pompe pour les eaux usées, et une autre pour les eaux pluviales  (cf chapitre 12).

Le montant global du devis se monte à 8.833€ TTC contre 5.640€ TTC prévus au contrat initial. Près de 3.200€ d’écart, c’est le prix à payer lorsqu’on a un terrain plus bas que le niveau des évacuations situées sous la route. Cet écart est le minimum, à condition que je choisisse la solution d’installer une pompe de relevage simple, et pas une double (cf chapitre 12 pour les différentes solutions possibles).
Le devis est valable jusqu’au 19 août : je vais prendre un peu de temps pour y réfléchir. Je n’ai toujours pas fixé mon choix pour le système de relevage de l’eau… Si vous avez des conseils avisés et éclairés, surtout n’hésitez pas à me laisser vos commentaires sur ce Blog !


Pendant ce temps dans le lotissement…

Durant cette période, un certain nombre de chantiers démarrent ou continuent à avancer ainsi que vous pouvez le constater dans le plan du lotissement ci-dessous : mon terrain est coloré en jaune. Les autres parcelles sur lesquelles les constructions ont démarré sont en bleu.
Autour de mon terrain signalé en jaune, les chantiers démarrent assez rapidement sur les parcelles signalées en bleu.
Début juin, chantiers démarrés (en bleu) autour de mon terrain (en jaune).


En dehors du macro-lot, le premier qui a lancé les hostilités, en plein hiver et sans bornage du géomètre, et qui s’est un peu étalé jusque chez moi avec sa terre, c’est le lot numéro 38 : lui se situe du côté de mon garage, un côté aveugle de ma future maison. Ils ne me gêneront pas… Une fois que tout sera terminé, car je sens que leur tas de terre au ras de ma maison va faire parler de lui tôt ou tard. Je ne sais pas pourquoi, mais cette maison située près de la rue est carrément enterrée dans le sol : il aurait fallu une ou deux rangées de parpaings supplémentaires sur le vide sanitaire. De chez moi, leur maison me paraîtra plutôt basse, ce qui est très bien… Voilà ce que c’est d’être pressé !

Le second à avoir démarré, et bien c’est moi le 18 avril !

Ensuite est arrivé le chantier sur le lot numéro 35 : je suis bien content qu’il ne s’agisse pas d’un voisin direct, car apparemment la maison va être plutôt imposante. Il est suivi fin avril par le démarrage du lot numéro 41 qui est mon voisin le plus proche.

En mai démarrent les travaux sur les lots numéro 37 puis 52. Le terrain 37 est situé plus bas que le mien. Quant au 52, il est de l’autre côté de la rue.

Pour en finir avec mes voisins directs, il ne manque plus que le lot numéro 39 qui fait l’angle de la rue, et le 42 avec qui j’aurai un petit bout de clôture en commun.

Voici ci-dessous trois vues du lotissement dans l’état actuel : 
  • la première photo est prise de l’entrée de mon allée d’accès,
  •  la deuxième est prise de ma terrasse,
  • la troisième est prise de la rue devant le lot numéro 35.

Vue du lotissement à partir de la rue devant mon chemin d’accès. Au fond, ma maison. A gauche, le chantier lot n°41.
Vue du lotissement à partir de la rue devant mon chemin d’accès. Au fond, ma maison.

Vue du lotissement à partir de ma terrasse. Au fond, le lot N°37, juste devant, le chantier lot n°37
Vue du lotissement à partir de ma terrasse en regardant vers le lot n°37

Vue du lotissement à partir de la rue devant le lot n°35. Au fond, ma maison, à côté, le chantier lot n°37, à gauche, le chantier lot n°38
Vue du lotissement à partir de la rue devant lot n°35 en regardant vers ma maison.
 J’essaierai de vous actualiser ces 3 vues à chaque nouveau chapitre.


Les accidents de chantier…

Sur des chantiers de construction, on manipule de l’outillage lourd, et de gros camions circulent régulièrement. Ceci augmente sérieusement les risques de dégradation, et souvent, on ne sait pas qui est responsable. C’est bien pour ça qu’on doit laisser une caution lorsqu’on achète un terrain en lotissement (cf chapitre 12).

Et les accidents ne sont pas rares, comme en témoignent la photo ci-dessous. 

Les dégradations qui surviennent sur un chantier : les coffrets gaz et électricité en ont fait les frais
Accident de chantier : coffrets gaz et électricité à changer

Sérieusement, je pense que ce coffret sur le lot n°51 est définitivement mal placé : il avait été légèrement accroché une première fois vers la mi-mai : par quel chantier ? Mystère…
Cette photo date du 1er juin, jour de la pose de mon compteur de chantier. Cette fois-ci, les coffrets électricité et gaz sont complètement défoncés. Contre un gros camion, ils ne font pas le poids ! Le responsable de cet « accrochage » a prévenu sa société… Il faut dire que j’étais présent et que j’ai assisté à la scène !
On a eu de la chance que l’installation de gaz ne soit pas davantage dégradée et qu’il n’y ait aucune rupture de canalisation, car sinon, il aurait fallu évacuer tout le lotissement, et tout le voisinage… Appeler les pompiers et GRDF… Et j’aurais pu prendre un nouveau rendez-vous pour la pose de mon compteur de chantier !


Prêt pour l’élévation de la maison !

Le 3 juin 2016 est une grande journée : cela va faire 3 semaines que la dalle de la maison est en séchage… Les briques prévues pour l’élévation des murs sont livrées sur le chantier !

3 juin 2016 : livraison des briques pour l’élévation des murs : le chantier est prêt à redémarrer
3 juin 2016 : livraison des briques pour l’élévation des murs


dimanche 8 mai 2016

Chapitre 12 : La première pierre !

Un jour sans fin ?


Donc le 7 avril, j’apprends que  « La livraison de mon terrain aura lieu vendredi 15 avril 2016 à 9h », soit le dernier jour de la semaine la plus tardive dans l’intervalle des dates annoncées par LP Promotion.

Le lendemain, la vie est belle : Oc Résidences me confirme que mon chantier démarrera le 18 avril : j’ai rendez-vous sur le terrain à 8h00. J’y serai !

Le 11 avril, premier jour de la quinzième semaine de l’an de grâce 2016, le directeur de chantier du lotisseur m’appelle… Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis même plus étonné du nouveau retard qu’il m’annonce…

Encore et toujours du retard ! Ça devient insupportable : la gestion des plannings dans cette entreprise, c’est n’importe quoi.

Malheureusement, mes expériences passées m’ont prouvé que ces retards sont monnaie courante dans le BTP et la construction immobilière : tenir un délai, ce n’est définitivement pas leur truc. J’espère qu’Oc Résidences sera plus rigoureux cette fois-ci, car ça n’avait pas été le cas pour ma précédente construction avec eux en 1999.

Bref ! Concernant le lotissement, l’enrobé va être réalisé entre le vendredi 15 avril et le lundi 18 avril au soir, puis le marquage au sol les mardis et mercredis : je ne pourrai donc pas démarrer avant le jeudi 20 avril au matin, date de la réception des travaux d’aménagement du lotissement.

J’obtiens tout juste l’accord de démarrer l’implantation de la maison le lundi 18 au matin. Pour couler les fondations, il faudra attendre le jeudi après la réception du lotissement. Ben voyons !

Depuis le début de cette histoire, je me demande pourquoi ma radio ne m’annonce pas tous les matins : « Bucherons, bucheurs, c'est le jour de la marmotte ! Debout les morts, y en a marre des mottes ».

Le bout du tunnel…


J’avertis Oc Résidences de ce nouvel événement.

Cette fois-ci, peu leur importe, et je dois dire que c’est pareil pour moi : tout le monde a trop attendu dans cette histoire. L’implantation aura bien lieu le lundi 18, et les fondations seront coulées le mardi 19 après-midi. Ce sera un putsch, comme la première maison démarrée sur ce lotissement (cf chapitre 11), puisqu’il n’y a que ce moyen d’avancer !

C’est ainsi que j’ai un premier rendez-vous préparatoire avec le terrassier sur le terrain au milieu de la semaine précédant l’implantation : il doit venir sur place le week-end pour préparer un chemin d’accès qui sera utilisé par les différents engins qui viendront faire des travaux et des livraisons ; il doit également commencer le décapage du terrain à l’endroit de l’implantation de la future maison.

Ainsi fut fait.


Les premiers travaux sont lancés : il s’agit de réaliser un chemin d’accès pour les futurs engins de chantier qui viendront sur mon chantier
Premiers travaux de mon chantier : la réalisation du chemin d’accès

Le 15 avril, un petit miracle se produit : la réalisation des enrobés a réellement démarré… Et ils sont terminés comme prévu le 18 avril au soir ! Enfin, comme prévu dans ce énième planning…

L’enrobé a enfin été réalisé sur le trottoir devant mon terrain. Enfin des travaux de finition visibles
Démarrage des enrobés le 8 avril : on débute par les trottoirs

Le lotissement prend forme : les enrobés ont été complètement réalisés dès le 15 avril devant mon terrain
Le 15 avril : réalisation des enrobés de la chaussée

L’enrobé est terminé devant mon terrain. Bientôt le démarrage de mes travaux
Les engins sont prêts à terminer l’enrobé dans les voies du lotissement


La réunion de démarrage du chantier !


Le lundi 18 avril, jour tant attendu, c’est la réunion de démarrage du chantier avec l’implantation de la construction. Le conducteur de travaux est présent, ainsi que le terrassier, et les maçons.

Cette réunion est extrêmement importante, car c’est le seul moyen de constater de visu ce que donnera votre construction une fois terminée. C’est aussi le seul moment pour remettre en cause des choix qui jusque-là étaient plutôt théoriques et pour lesquels vous n’aviez qu’un papier pour juger.
Pour ma part, je vous en ai déjà parlé, il était probable que les évacuations de la maison nécessitent une pompe de relevage. Je me disais que rehausser la maison m’éviterait peut-être cette installation supplémentaire.

La réalité a été la suivante une fois l’ensemble des points de niveaux relevés :
  1. Le garage sera sur vide sanitaire et pas sur hérisson, et la maison ainsi que la terrasse seront rehaussées d’une rangée de parpaings supplémentaire. Le vide sanitaire du garage comptera une rangée de parpaings de moins que le reste de la maison afin de conserver le décroché de toiture entre le garage et le corps de la maison pour respecter les différents visuels annexés au permis de construire.
  2. Malheureusement, tout ceci ne m’exempte pas de la pompe de relevage qui, une fois les niveaux mesurés, s’avère absolument nécessaire. D'ailleurs, ce n’est pas UNE pompe qu’il me faut, mais DEUX : une pour les eaux usées de la maison, et une pour le pluvial.

Les eaux pluviales arrivent du toit de la maison : celui-ci étant bien plus haut que la route, et les tuyaux d’évacuation arrivant au niveau de la dalle de la maison, j’aurais pu éviter la pompe supplémentaire. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les prises de niveau réalisées sur le terrain, et la loi de la gravitation.

Le problème, ce sont les réglementations communales. La loi autorise depuis quelques années les communes à imposer des installations pour la récupération et la gestion des eaux pluviales (Voir sur le site assainissement.developpement-durable.gouv.fr). Evidemment, la commune, comme de nombreuses autres, a sauté sur l’occasion et, au nom du principe de précaution, a imposé dans son P.L.U. (articleU1- 4, paragraphe 2, alinéa b) la mise en place de cuves de rétention des eaux pluviales pour chaque nouvelle construction, indépendamment de la topographie des lieux.

Une cuve de rétention, c’est un dispositif enterré qui constitue un tampon de stockage provisoire entre l’arrivée des eaux du toit de la maison, et le rejet vers le réseau d’évacuation des eaux pluviales. Le débit du rejet en sortie de la cuve est inférieur au débit d’entrée. Ceci permet, en cas d’orage violent par exemple, d’évacuer l’eau progressivement sans engorger les réseaux publics.

La cuve est enterrée, avec un orifice de fuite (rejet) situé à un niveau plus bas que l’orifice d’arrivée d’eau. C’est pourquoi il va me falloir 2 pompes de relevage plutôt qu’une seule : 

Ajouter un dispositif mécanique quelque part induit obligatoirement un risque de panne qu’il va falloir gérer :
  • La pompe pour eaux claires ne pose pas de problème particulier : au pire, les eaux pluviales déborderont sur mon terrain, et ruisselleront jusqu’en bas. Celui-ci est en pente, et en bas, c’est un champ.
  • Pour les eaux usées, c’est un autre problème : il faut prévoir une station de relevage équipée, soit d’une pompe simple et acheter une pompe de secours qui sert en cas de panne, soit d’une pompe double. Dans les deux cas, la ou les pompes sont immergées dans une cuve de rétention. 
    • L’avantage de la pompe double, c’est la sécurité : les 2 pompes fonctionnent en alternance, et en cas de panne, le système fonctionne sur une pompe, et la panne est signalée par une alarme.
    • L’inconvénient de la pompe double, c’est le prix qui n’a rien à voir avec la pompe simple. Pour résumer, on passe de 1.500€ à plus de 4.000€, et il s’agit d’un système plus adapté pour de grosses installations que pour une maison individuelle.
    • L’avantage de la pompe simple, c’est son prix et la facilité d’installation.
    • L’inconvénient de la pompe simple, en dehors de l’obligation de stocker une pompe neuve en attendant une hypothétique panne, c’est d’être obligé de remplacer la pompe en panne avant que la cuve de stockage temporaire des eaux usées ne déborde, en espérant que la pompe neuve qui n’a jamais servi ne soit pas elle-même en panne, et en supposant que la panne a été détectée suffisamment tôt !
Dans tous les cas, quelle que soit la solution technique retenue, une panne nécessite le remplacement de la pompe défectueuse : cette manipulation est heureusement réalisée en moins de 30 minutes à ce qu’il paraît (enfin, je vous dirai le temps exact quand cela arrivera !). La préconisation du constructeur est de partir sur une pompe simple… Je vais y réfléchir.

Pour conclure la réunion de démarrage du chantier, et en voyant le dessin réalisé à la craie sur le sol, je me dis que la terrasse est un peu trop petite : je décide de l’aligner sur le mur extérieur de la construction : elle fera donc 7,50m de longueur au lieu de 6,00m.

L’implantation se termine un peu après 10h. L’ensemble des axes des fondations est tracé au sol à la craie, et grâce à Monsieur Pythagore, les angles seront droits. C’est d’ailleurs en faisant la piscine de ma deuxième maison que j’ai découvert l’utilisation pratique de son théorème si couramment utilisé en maçonnerie avec la fameuse méthode du 3-4-5 !

Démarrage du chantier avant l’implantation : décapage du terrain et réalisation de la plateforme qui va recevoir la construction
Décapage du terrain, réalisation de la plateforme de construction

Positionner la construction sur le terrain, prendre les mesures et s’assurer d’avoir des angles droits grâce à Pythagore
Implantation de la construction et calcul des angles : merci Pythagore

Premier tracé de la maison au sol à la craie : à droite, le garage, à l’extrémité gauche, la terrasse
Tracé des axes des fondations à la craie, première visualisation de la construction

Le début des grandes manœuvres…


C’est donc parti pour plusieurs mois de chantier. Sitôt la réunion terminée, le terrassier enchaîne en creusant les fondations. Le terrain est en pente à l’origine, et a été remis de niveau pour faire la plateforme d’accueil de la construction. Pour cela, les travaux de terrassement ont conduit à décaper le coté le plus haut jusque sous le niveau du terrain naturel, et à remonter le niveau à l’autre extrémité. Afin que l’assise de la maison soit correcte et que les fondations descendent au niveau du bon sol, celles-ci sont de plus en plus profondes au fur et à mesure que l’on va du garage (haut du terrain) vers la terrasse (bas du terrain). Arrivé au milieu de la future maison, la profondeur des massifs des fondations passe au-delà des 2 mètres. Les massifs sont remplacés à ce stade par des pieux de plus en plus profonds.

Des fondations de plus en plus profondes en allant vers la terrasse. Au-delà de 2 mètres de profondeur, des pieux remplacent les massifs
Au-delà de 2 mètres de profondeur, des pieux remplacent les massifs

Premier résultat vraiment visible : les tranchées des fondations de la construction
Le tracé des axes a été remplacé par des tranchées de fondations

Le mardi 19 après-midi, le béton arrive !

Je ne suis pas présent sur le chantier, mais j’ai un informateur fiable : le Directeur des travaux de LP Promotion m’appelle pour me prévenir que « des pompes à béton et un convoi de toupies à béton rentrent sur le lotissement alors qu’il m’avait dit d’attendre le jeudi 21 avril ! ». Lui n’est pas sur le chantier, mais il a reçu des photos des ouvriers qui sont sur place.

Franchement, à ce stade, et après des mois d’une attente interminable, je m’en contrefiche totalement !

La seule chose qui inquiète ce Monsieur, c’est qu’il n’a pas encore fait la réception de son chantier, et il a peur qu’il y ait des réserves… En clair, il craint que son enrobé tout neuf soit abîmé, ou défoncé par les engins de chantier. Son appel téléphonique résonne en moi comme une petite vengeance personnelle !

En même temps, j’ai laissé une caution lors de l’achat de mon terrain : elle me sera restituée si le lotissement n’a pas subi de dégâts, après la fin des travaux de la dernière maison ! Autant dire que ce n’est pas pour demain, et je me demande même si elle me sera restituée un jour… Mais ça m’aurait gêné que le revêtement ne soit pas testé avant la réception du lotissement : mes camions ne sont que les premiers d’une très longue série car au moins 500 toupies à béton vont se succéder dans le lotissement durant les différents chantiers.

Grâce à cet appel du lotisseur, je m’arrête le soir même sur le chantier en rentrant du travail. Très bonne idée qui m’a permis de réaliser les photos ci-dessous ou vous pouvez voir que le constructeur a effectivement sorti les grands moyens avec 2 pompes à béton l’une derrière l’autre.

Coulage du béton dans les tranchées de fondations avec deux pompes à béton l’une derrière l’autre
Envoi du béton : deux pompes à béton ont été nécessaires

Fin du coulage des fondations avec environ 80m3 de béton coulé dans les tranchées
Environ 80m3 de béton a été coulé dans les fondations

Arriver sur un chantier et voir une toupie à béton qui vide dans une pompe à béton qui envoie vers une autre pompe, qui envoie dans les tranchées est impressionnant
L’impressionnant déploiement de moyens pour envoyer le béton

Conclusion d’un long, très long épisode de plus d’un an…


Vous vous demandez sans doute où en est mon litige avec LP Promotion et ma demande de dédommagement pour tout ce retard ? Et bien le mercredi 13 avril, jour du premier rendez-vous avec le terrassier, je reçois par mail de LP Promotion une nouvelle proposition de protocole d’accord… Bien partiellement satisfaisant, j’ai envie d’en finir avec ce dossier pour pouvoir passer sereinement à la suite. Je décide donc d’accepter leur offre aussitôt, et préviens mon assistance juridique que ce dossier est clos.

Eux, je ne vais pas les regretter !

Le 20 avril, conclusion d’un épisode très très long. Les fondations sont terminées
Le 20 avril, les fondations sont terminées, conclusion d’une épopée de plus d’un an