Encore un
retard ? Pas pour tout !
C’est donc le 19
avril, que les fondations de ma maison ont été coulées : ça c’est
fait, et ça y est, c’est vraiment parti ! J’avais envie d’écrire que
l’aventure pouvait démarrer, mais là franchement, avec ce que je viens déjà de
vivre juste pour le terrain, j’espère bien que le plus gros est derrière
moi : mine de rien, alors qu’on a juste une semelle de béton dans le sol,
j’en suis déjà au treizième chapitre de cette histoire qui n’en finit pas de
démarrer !
Après le béton des fondations, il paraît que les travaux
doivent s’enchaîner jusqu’à couler le béton de la dalle. Ce n’est qu’ensuite
que démarre la période de séchage de 3 semaines obligatoire. Ce n’est pas moi
qui le dis, c’est mon constructeur.
Comme il faut toujours qu’il y ait quelque chose pour aller
de travers, évidemment, mes travaux à moi ne s’enchaînent pas comme prévu.
J’attends une semaine… Rien ne se passe… En fin de semaine suivante, je
téléphone à Oc Résidences pour obtenir quelques informations sur ce nouveau
retard : on me donne une explication, mais je n’y comprends rien !
Par contre, je reçois bien la facture correspondant à la
deuxième échéance la construction… Comme il n’est pas souhaitable de lier les
problèmes les uns aux autres, je règle cette première facture dans les jours
qui suivent.
Le vide
sanitaire
A la fin de la
semaine suivante, le 8 mai, alors que je m’apprête à envoyer un mail, je
vais vérifier sur place si quelque chose a bougé… Surprise ! La
construction du vide sanitaire est bien entamée, et il est même quasiment
terminé. Il ne manque à construire que la partie située sous la terrasse et le
futur trottoir.
Ouf ! La vie reprend son cours normal…
Voici ce que ça donne en photos :
8 mai 2016 : vide sanitaire coté terrasse |
8 mai 2016 : vide sanitaire coté garage, avec passages entre les différents compartiments. |
Le détail que je ne comprends pas, c’est que le nombre de
rangées de parpaings est identique pour la maison et pour le garage. Je ne
crois pas que c’était prévu ainsi, car la dalle du garage devrait être un peu
plus basse que la dalle de la maison.
D’ailleurs, le conducteur de travaux me téléphone dans la
semaine qui suit pour m’expliquer qu’il y a un problème… Ce que je lui
confirme ! Le souci, c’est que sa vision du problème n’est pas la même que
la mienne. Après une longue discussion, il me dit qu’il va gérer au mieux, et
cela me convient, car je n’ai absolument rien compris à son explication. Je
vérifierai !
La bonne surprise, c’est que des passages ont été aménagés
dans la construction afin de pouvoir circuler dans tous les compartiments du
vide sanitaire. Avec une hauteur de 4 parpaings, il est plutôt facile de
circuler sous la dalle. Avec au moins 3 rangées de parpaings, prévoyez les
accès, car croyez-moi, si jamais un jour vous avez un problème sous votre
maison, vous serez bien content de pouvoir y accéder même si cela n’est pas
franchement agréable.
Le 12 mai, tout
est prêt pour recevoir la dalle, et le fait est que le problème de hauteur du
garage a été rectifié, et que tout sera parfaitement conforme à ma demande. Je
trouve que le travail réalisé est vraiment très propre.
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté façade avant avec le trottoir. |
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté terrasse. |
12 mai 2016 : vide sanitaire prêt à recevoir la dalle, coté garage |
Décidément, tout s’enchaîne très vite, car le 13 mai 2016, c’est la fin de la deuxième grande étape de la construction (la première, ce sont les fondations) : la dalle de béton est coulée… YES !
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, c’est parti pour 3 semaines de séchage. |
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, voici la terrasse. |
13 mai 2016 : vide sanitaire et dalle de béton terminés, voici l’arrière de la maison coté garage. |
Raccordement du
chantier en électricité
Durant cette même période,
je prends contact avec ERDF pour la pose de mon
coffret de chantier : je m’aperçois en rédigeant ces lignes qu’ERDF change de nom, et s’appelle maintenant ENEDIS… C’est la mode depuis plusieurs année,
toutes les anciennes entreprises publiques changent de nom… J’imagine que ENEDIS c’est pour « ENErgie
DIStribution » ?
Bref ! ERDF me
demande de passer par un fournisseur d’énergie… Normal, car leur boulot c’est
d’acheminer l’énergie, et pas de la vendre aux particulier. J’appelle donc EDF : ce n’est pas que je n’aime pas le
changement, mais j’ai un petit côté rétrograde. Je considère que l’électricité,
c’est EDF, et puis c’est tout !
Ce qui est rigolo, c’est qu’EDF
transfère ma demande à… ERDF ! Oui,
car c’est eux qui posent les compteurs… Enfin… Leurs sous-traitants.
Le 1er
juin, c’est le jour de la pose du compteur de chantier : j’ai pris
rendez-vous le plus tôt possible le matin, à 8h. Cela me permet de ne pas me
bloquer une journée inutilement et d’aller travailler normalement : la
pose prend moins de 30 minutes.
Je vous rappelle que c’est à vous de fournir le coffret de
chantier qui sera posé (cf
chapitre 10).
1er juin : Le coffret avec le compteur d’électricité de chantier est posé. |
Le terrain est désormais raccordé à l’électricité. Je trouve
que l’installation est un peu fragile, mais bon, c’est du temporaire. Le
weekend qui suit, j’irai stabiliser l’ensemble en creusant une petite
plateforme à quelques centimètres de profondeur dans la terre.
Raccordement du
chantier en eau… Ou pas ?
Tant qu’à y être, je
contacte également VEOLIA pour la pose du
compteur d’eau. Bizarrement, tout est plus compliqué. Un premier appel, et
on me demande le numéro de mon compteur : je dis que je n’en ai pas,
puisque le lotissement est tout nouveau, mais il me faut quand même aller m’en
assurer ! On me dit qu’une fois que j’aurai donné toutes les informations,
on me fera parvenir un devis dont le montant dépendra de la complexité des
travaux : je réponds encore une fois qu’il s’agit d’un lotissement neuf,
mais peu importe… Il parait que parfois l’installation d’un compteur est
compliquée, donc les tarifs sont variables.
Après m’être assuré que je n’ai pas de compteur (mais ça, je
le savais déjà), je rappelle VEOLIA : je tombe sur une autre personne, apparemment
plus encline à traiter mon dossier… Mieux ! Elle m’informe que je peux
formuler ma demande intégralement sur internet sur ce lien : https://www.service-client.veoliaeau.fr/demande-abonnement-eau.html
Pourquoi diable la première personne que j’ai eue au
téléphone ne m’avait pas informé de cette possibilité ? Je raccroche donc,
et effectue ma demande en ligne…
Pratique, mais compliqué : non pas à cause des
nombreuses questions… Et il y en a vraiment beaucoup ! Tout va bien
jusqu’à la fourniture des 3 annexes demandées : le permis de construire,
le plan de masse, et le plan de situation. L’un des fichiers est trop gros, et impossible
de diminuer sa taille ou de changer de format simplement… Evidemment, ces
fichiers sont obligatoires, et sans eux, impossible de valider la demande…
Après une bonne demi-heure de galère, j’arrive enfin à
soumettre mon dossier ! OUF !
Quelques jours après, je reçois un devis par courrier : montant du raccordement, 140,59€ avec un acompte à payer de 140,59€ (non, je ne me suis pas trompé dans le montant de l’acompte).
Après vérification sur place, aucun autre chantier n’est
équipé d’eau. Le devis étant valable jusqu’au 8 août, je décide donc de
différer un tout petit peu ma demande. De toute évidence, les maçons savent
très bien comment et où s’approvisionner en eau !
Devis pour les
travaux de terrassement et de raccordement
Peu après la mi-mai,
je reçois du terrassier un devis détaillé pour les raccordements de la
maison et le nivellement du terrain. Je rappelle que ce poste n’est jamais
inclus dans le prix de la maison : un montant est simplement communiqué
par le constructeur à titre d’information pour vous, mais aussi pour votre banque
afin de monter les dossiers financiers.
Tout est conforme à ce qui m’était annoncé par le
constructeur : la différence par rapport au tarif initialement indiqué par
le constructeur se situe sur la fourniture des 2 pompes de relevage qui
n’étaient pas prévues lorsque j’ai signé le contrat de construction : une
pompe pour les eaux usées, et une autre pour les eaux pluviales (cf
chapitre 12).
Le montant global du devis se monte à 8.833€ TTC contre
5.640€ TTC prévus au contrat initial. Près de 3.200€ d’écart, c’est le prix à
payer lorsqu’on a un terrain plus bas que le niveau des évacuations situées
sous la route. Cet écart est le minimum, à condition que je choisisse la
solution d’installer une pompe de relevage simple, et pas une double (cf
chapitre 12 pour les différentes solutions possibles).
Le devis est valable jusqu’au 19 août : je vais prendre
un peu de temps pour y réfléchir. Je n’ai toujours pas fixé mon choix pour le
système de relevage de l’eau… Si vous avez des conseils avisés et éclairés,
surtout n’hésitez pas à me laisser vos commentaires sur ce Blog !
Pendant ce temps
dans le lotissement…
Durant cette période, un certain nombre de chantiers démarrent
ou continuent à avancer ainsi que vous pouvez le constater dans le plan du
lotissement ci-dessous : mon terrain est coloré en jaune. Les autres parcelles
sur lesquelles les constructions ont démarré sont en bleu.
En dehors du macro-lot, le premier qui a lancé les hostilités, en plein hiver et
sans bornage du géomètre, et qui s’est un peu étalé jusque chez moi avec sa
terre, c’est le lot numéro 38 : lui se situe du côté de mon garage, un
côté aveugle de ma future maison. Ils ne me gêneront pas… Une fois que tout
sera terminé, car je sens que leur tas de terre au ras de ma maison va faire
parler de lui tôt ou tard. Je ne sais pas pourquoi, mais cette maison située
près de la rue est carrément enterrée dans le sol : il aurait fallu une ou
deux rangées de parpaings supplémentaires sur le vide sanitaire. De chez moi,
leur maison me paraîtra plutôt basse, ce qui est très bien… Voilà ce que c’est
d’être pressé !
Le second à avoir démarré, et bien c’est moi le 18
avril !
Ensuite est arrivé le chantier sur le lot numéro 35 :
je suis bien content qu’il ne s’agisse pas d’un voisin direct, car apparemment
la maison va être plutôt imposante. Il est suivi fin avril par le démarrage du
lot numéro 41 qui est mon voisin le plus proche.
En mai démarrent les travaux sur les lots numéro 37 puis 52.
Le terrain 37 est situé plus bas que le mien. Quant au 52, il est de l’autre
côté de la rue.
Pour en finir avec mes voisins directs, il ne manque plus
que le lot numéro 39 qui fait l’angle de la rue, et le 42 avec qui j’aurai un
petit bout de clôture en commun.
Voici ci-dessous trois vues du lotissement dans l’état
actuel :
- la première photo est prise de l’entrée de mon allée d’accès,
- la deuxième est prise de ma terrasse,
- la troisième est prise de la rue devant le lot numéro 35.
Vue du lotissement à partir de la rue devant mon chemin d’accès. Au fond, ma maison. |
Vue du lotissement à partir de ma terrasse en regardant vers le lot n°37 |
Vue du lotissement à partir de la rue devant lot n°35 en regardant vers ma maison. |
Les accidents de
chantier…
Sur des chantiers de construction, on manipule de
l’outillage lourd, et de gros camions circulent régulièrement. Ceci augmente
sérieusement les risques de dégradation, et souvent, on ne sait pas qui est
responsable. C’est bien pour ça qu’on doit laisser une caution lorsqu’on achète
un terrain en lotissement (cf
chapitre 12).
Et les accidents ne sont pas rares, comme en témoignent la
photo ci-dessous.
Accident de chantier : coffrets gaz et électricité à changer |
Sérieusement, je pense que ce coffret sur le lot n°51 est
définitivement mal placé : il avait été légèrement accroché une première fois vers la mi-mai : par quel chantier ? Mystère…
Cette photo date du 1er juin, jour de la pose de
mon compteur de chantier. Cette fois-ci, les coffrets électricité et gaz sont
complètement défoncés. Contre un gros camion, ils ne font pas le poids !
Le responsable de cet « accrochage » a prévenu sa société… Il faut dire que j’étais présent et que j’ai assisté à la scène !
On a eu de la chance que l’installation de gaz ne soit pas
davantage dégradée et qu’il n’y ait aucune rupture de canalisation, car sinon,
il aurait fallu évacuer tout le lotissement, et tout le voisinage… Appeler les
pompiers et GRDF… Et j’aurais pu prendre un nouveau rendez-vous pour la pose de
mon compteur de chantier !
Prêt pour
l’élévation de la maison !
Le 3 juin 2016 est une grande journée : cela va faire 3
semaines que la dalle de la maison est en séchage… Les briques prévues pour
l’élévation des murs sont livrées sur le chantier !
3 juin 2016 : livraison des briques pour l’élévation des murs |